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Articles

Affichage des articles du novembre, 2017

Outkast - So fresh, so clean (2000)

L'art du cool et classieux en toute simplicité ...

Sádon & Treha Sektori - Shadow (2017)

L'ombre ... Entre refuge et menace, toujours un peu mystérieuse, souvent profonde, parfois légère. Ici elle est fluide, subreptice et chargée d'une paradoxalement inquiétante sérénité ... Symphony Of Dying by Sádon

Mohamed Lamouri - A (Tgoul maaraft) (?/2016)

Le métro parisien, souvent un moment inoubliable, pour sa promiscuité (c'est le premier endroit au monde où j'ai vu qu'on pouvait tenir à plus de 10 sur 1m2), pour ses senteurs aussi raffinées qu'un pet de putois, pour sa convivialité (forcement quand on est aussi proche ça crée du lien), en un mot et pour reprendre ceux opportuns de NKM: "des moments de grâce" (peut-être a-t-elle voulu dire de graisse ?). Mais l'un des  charmes pas véritablement discrets, du métro ce sont ses musiciens. Généralement un musicien du métro c'est un ancien tortionnaire qui s'est recyclé, ou un sadique qui n'a pas honte, c'est des gens qui font regretter de ne pas pouvoir écouter du Michel Sardou ou du Justin Bieber, c'est dire ... Et puis il y a des exceptions (il faut bien confirmer la règle) comme Mohamed Lamouri, qui le synthé déglingué, la boite à rythme et la voix bancale réussissent, sans qu'on n'en comprenne le sens réel de ses paroles,

Coil - Another brown world/Baby food (1993/2017)

Un nouveau vieux Coil qui ressort chez les têtes chercheuses de Sub Rosa voilà de quoi égayer un week-end finissant. Comme toujours avec Coil c'est une exploration de l'incertain inconscient, c'est une oscillation entre d'un coté la quiétude et le confort et d'un autre coté le danger et la découverte. Mystique, mystérieux, chaud, primal, animal, imprévisible et hypnotique. Une chasse au trésor ... Another Brown World / Baby Food by Coil

Luminis - Spectral arc (1996)

La musique lancinante d'une procession ancienne qui aurait survécu aux affres du temps qui passe et qui, extraordinairement douée, aurait su s'y adapter et muter. Agrégeant différentes époques, différents styles. On y retrouve des percussions qui paraissent orientales, quelque chose qui ressemble à des cordes médiévales frottées, un relent de vibraphone volé au jazz planant et de vagues effluves d'électronique downtempo. Autant dire que cet assemblage hétéroclite est de prime abord peu ragoutant. Néanmoins une alchimie se crée et le voyageur/auditeur chemine lentement sur les sentiers musicaux étrangement accompagné ...

Octo Octa - On your lips (2017)

Débuter le week end en trans, mais sans précipitation. En prenant son temps, en appréciant les courbes et les circonvolutions de cette deep house lentement sexy ... Where Are We Going? LP by Octo Octa

Hailu Mergia - Sewnetuwa (1985/2013)

Le temps d'une rêverie, un inattendu voyage entre éthio-jazz et expérimentation électronique tout en douceur, le frère caché improbable des bricoleurs de Scratch-Pet-Land . Un accompagnement idéal vers les bras de Morphée ...

Burial - Pre dawn (2017)

Dans la série c'est qui que rev'là je demande Burial , à peine plus de 2 mois après avoir sorti un nouvel Ep, Burial récidive. Un peu dans la même veine d'ailleurs, à savoir tendance dancefloor mais version Burial, c'est à dire nimbé d'une aura floue, donc une forte réminiscence techno rave 90's, brute de décoffrage et un peu basique, des parasites, des grésillements et de la réverbération en accompagnement. Et un final un peu spleenien, on ne se renie pas ... NONPLUS 043 - Pre Dawn / Indoors by Burial

François X - Rachael (2017)

Dans un monde dystopique, l'album de François X , Irregular Passion , serait une bande son de Blade runner , que ce soit le premier ou celui 2049. Avec en point d'orgue ce Raquael hommage au personnage éponyme du film. Retro futuriste, distant, froid mais aussi sensuel et intriguant comme Raquael. Irregular Passion by Francois X

Radius - Etherscape (1994-1999/2017)

Une errance onirique dans les paysages éthérés de Radius , cotonneux, embrumés, troubles, sourds, désertiques et faussement monotones et tristes. Un bonheur de s'y perdre ... obsolete machines [w/cv313 reshapes] by radius

Dictaphone - 105.4 (2017)

L’élégance feutrée et discrète de Dictaphone est de retour et c'est aussi inespéré que jubilatoire. Cinq ans de patience, d'impatience plutôt, depuis le trop rare et scandaleusement édition limitée, mais somptueux "Poems from a rooftop" , c'est long ! Toujours ce mariage subtil entre douceur jazz, expérimentation classique et rythmique doucement électronique. Tout en retenue, en délicatesse, en raffinement, nimbant d'une aura sépia ce qui l'entoure, à la fois nostalgique, rêveur et sensuel, ce premier extrait ne permet que de languir dans l'attente de l'album entier. Bientôt ... APR 70 by Dictaphone

Godflesh - Be God (2017)

Rien de tel qu'un petit Godflesh pour aborder la fin de l'automne et le début de l'hiver dans la joie et la bonne humeur ! Nos deux larrons n'ont pas leur pareil pour égayer les longues soirées monotones et froides de cette période. Écouter un nouveau Godflesh c'est un peu comme si au lieu de emmitoufler dans une couverture moelleuse on s'immolait au napalm pour se réchauffer après s'être frictionné au tabasco ... Que propose Godflesh avec sa nouvelle livraison ? Un peu d'omnipotence: devenir dieu, comme ça en toute simplicité. Autant se l'avouer tout de suite la déité selon c'est pas la joie; ambiance malsaine et lourde, tout est vermoulu, rouillé, souillé, dégradé, rabaissé, mangé par la vermine, ruisselant de merde; le dieu de ce lieu ne croit plus en lui-même. Il est mal barré ... POST SELF by GODFLESH

Stevie Ray Vaughan - Little wing (1991)

Un petit moment de bonheur, hors du temps, simple et merveilleux ...

Prurient - Through the window (2013)

Il se passe des choses dehors, souvent. On les observe, on les épie, parfois, par la fenêtre. Est-il nécessaire de les raconter ensuite ? Ne vaut-il pas mieux les garder pour soi, comme des histoires secrètes et futiles, quelque peut étranges parfois, incongrues aussi exceptionnellement. Des tranches de vie vues au travers d'une lucarne, du voyeurisme également ... Through The Window by PRURIENT

Current 93 - Maldoror est mort (1983)

Sur les traces de Lautréamont ... Un requiem d'un type nouveau où la vénération du laid, de l'infâme et du malfaisant sont une célébration d'un défunt disparu ...

Baxter Dury - Miami (2017)

Oh putain, il est bien perché le fiston Dury ! Un gars qui se prend pour: une salamandre,  un homme saucisse,  un tycoon de la navigation plein de promesses et de sperme,  Morgan Freeman, la ville de Miami Et qui envoie tout le monde chier ! Le tout déclamé avec morgue, calme et classe. Un poil cintré non ? En contrepoint à cette voix posée, une douce voix féminine, envoutante, vaporeuse , irréelle presque. Comme écrin de ces deux voix une musique élastique et funky, à la basse pneumatique et aux claviers enjôleur. Une sorte de féérie improbable ...

Chaos Echœs - Interzone VII: Unfathomable (Drifting on Land and Water) (2017)

Un petit tour dans l'interzone de Chaos Echœs, le septième pour être précis et le plus long également. Ils tentent l'impossible cette fois-ci: aller au fond de l'insondable. Donc une plongée profonde, lente, faussement sereine, difficile, où la pression se fait de plus en plus ressentir au fur et à mesure que l'on descend. Les ténèbres emplissent tout, la lumière se meurt, l'angoisse se répand, les crissements et crépitements se multiplie, l'impalpable rôde et puis le but est atteint. Le cœur de l'insondable, le milieu du néant, un magma primal informe ... The Unfathomable EP by CHAOS ECHŒS

Gilbert Deflez/Jacky Chalard - La collecte de coeurs (1974/2010)

Des meurtres mystérieux et abominables. Les victimes retrouvées mortes le cœur  arraché avec soin. Pourquoi, qui, comment ? Autant de questions sans réponses ... La peur se répand, il faut réagir, prendre des mesures, rapides et efficaces, certes ! Mais la vérité est plus sordide et affreuse, tapie au sein même des hautes instances policières. Un homme plénipotentiaire à qui l'on reproche de ne pas avoir de cœur  s'en procure, avec avidité, aidé par ses sombres sbires ... L'horreur n'est pas prête de cesser, maintenant vous aussi vous savez, vous êtes donc en danger. Bonne chance ... Je Suis Vivant, Mais J'ai Peur De Gilbert Deflez by Jacky Chalard

Torben Unit Band - Free (Get yourself together) (2017)

Bienvenue dans un monde où l'ombre tutélaire du In A Silent Way de Miles Davis plane. Barré, bigarré et nimbé d'une aura mystérieuse et envoutante.

Everydayz - Crêpes crapuleuses (2014)

Qu'est-ce donc qu'une crêpe crapuleuse ? Il y avait dans la famille crapuleux/crapuleuse le crime, la sieste, soit les versants sordides et débauchés; il faut compter maintenant sur la crêpe. Donc il va falloir imaginer une crêpe qui se complait dans la débauche vulgaire et pullule dans la malhonnêteté vile, ça va être difficile. Personnellement j'ai du mal à visualiser une crêpe qui excelle dans le porno graveleux et baigne dans le foutre ou une crêpe génie du crime, du meurtre et de l'arnaque détroussant la veuve et l'orphelin ou dépassant Fantomas, Émile Louis  ou Bernard Madoff, ceci même avec une imagination débordante. Je vois plutôt la crêpe crapuleuse vautrée dans du sucre et du beurre fondu se pavanant avec de la chantilly, buvant du cidre jusqu'à plus soif et riant par avance du cholestérol et du diabète qu'elle va me refiler ...

Moodymann - I can't kick this feeling when it hits (1997)

"What am I gonna do ?" La réponse semble évidente, logique et courte: dance ! Quoi d'autre ...