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Articles

Affichage des articles du mai, 2014

Ambarchi O'Malley Dunn - Shade themes from Kairos (2014)

Un Stephen O'Malley moins massivement drone que d'habitude, Oren Ambarchi toujours tête chercheuse et un Randall Dunn (à ne pas confondre avec Trevor) que je connais moins mais qui vu son pedigree ne doit pas être totalement manchot. Un résultat à la hauteur des attentes, prenant sans être jamais étouffant, aérien par certains égards, un poil en deçà d 'Aanipaa   (la collaboration entre Stephen O'Malley et 50% de Pan Sonic) juste pour chipoter un peu. Juste un mot sur l'objet lui même, un superbement gatefold épais illustré à la manière des gravure d'un Gustave Doré tourmenté, de belle facture avec 2 sobres vinyles.

Les Tueurs De La Lune De Miel - Nationale 7 (1981)

Un long week-end en perspective, vite montons dans notre automobile, direction le midi ! Ou bien Trenet version belge, modernisé version début des années 80 reggae/rockab'/pop/wave, une bonne blague !

Umberto - La Llorona (2014/Mind Records)

Un 7" d'Umberto pour un mélange entre une BOF de Carpenter, de l'électro rêche et une messe satanique sorti sur un label franco/japonais qui sait faire de beaux objets de qualité et produire de la musique de qualité. UMBERTO - La Llorona by Umberto

Sonic Youth - Youth against fascism (2004)

Comme ça, allez savoir pourquoi, une sorte de cri vital !

Band Apart - Marseille (1983)

Une vision début des années 80 de la cité phocéenne, un peu carte postale idyllique, Vieux Port, plage, soleil, mer, vent ... relativement décalé par rapport à la musique. Une seule question se pose, le nom du groupe est-il une allusion à Jean-Luc Godard ?

Console - My dog eats beats (1999)

Au concours de la pochette pourrie il tutoierait les sommets (un nerd à lunettes, cheveux longs et manteaux à carreaux de ma grand mère qui se ballade au milieux d'un groupe d'asiat' en plein Qi gong ou Jo ging je ne sais pas), pourtant il faut dépasser ce loupé, acheter ce disque et l'insérer dans le lecteur. Alors My dog eats beats démarre tout d'abord comme du Steve Reich avant qu'un beat hip-hop de loin ne prenne le relais avant de se fondre en ambient Aphex Twinienne (période Selected Ambient Works au hasard). Présenté comme cela c'est une nouvelle faillite qui s'ajoute au plantage de la pochette et pourtant la magie, l'alchimie même, opère nous emmenant pour voyage hors du temps entre rêverie et dodelinement.

Nancy Sinatra - Bang bang (1966)

Alors qu'il y a peine une quinzaine de jours Bob Sinclar souillait mes oreilles , voilà que son jumeau maléfique mais blond, David Guetta, réussit l'exploit de faire pire vomissant sa version du Bang bang de Nancy Sinatra (ou Cher première interprète). L'écoute de ce titre version Guetta m'amena à me demander si je n'aurai pas préféré une visite chez le proctologue avec coloscopie sans anesthésie et avec du sable en guise de lubrifiant plutôt que ça ! Une seule question: POURQUOI ? Ce type n'a-t-il aucune pitié, aucune sensibilité, pas de compassion ? Comment peut-il transformer un titre où la sensibilité dispute à la retenue en strip-teaseuse/lutteuse bulgare aux seins refaits et au maquillage outrancier et au poil abondant suite à un dopage effréné, bref un truc où la vulgarité dispute à la laideur ? Il mériterait que quelqu'un embellisse ses compos (je sais c'est un sacré boulot en perspective) !

Add N To (X) - The black regent (1998)

Une orgie sombre et joyeuse de synthés antédiluviens, saturés, rageurs et échevelés accompagnés par une batterie d'obédience free/kraut (c'est à dire métronomique et rigoureuse dans le n'importe quoi), tout cela après un démarrage des plus tranquilles un peu comme un Tortoise cotonneux. Une tournerie aussi nécessaire que jouissive !

The Residents - Infant Tango (1974)

Imaginez le désarroi du fan néophyte des Beatles qui croyant prendre un des premiers albums de ses nouvelles idoles choppe ce disque sur le seul crédit d'une ressemblance de pochette et d'une lecture en diagonale du titre. Le gars rentre chez lui frétillant d'impatiente bientôt la bluette I wanna be your man va résonner dans son salon et ça aura une autre gueule que sur You tube. Attention ! 5, 4, 3, 2, 1, 0 c'est parti ! Et boum  Boots/Numb Erone , soit un truc ultra lo-fi qui lorgne vers la musique psy et les jouets pour gamins, le gars commence à avoir des sueurs froides et se pose des questions sur la pertinence du choix des Beatles comme nouvelles idoles. Arrivé à Breath and Length et ses aboiements il pète un câble, sort le disque, démonte et nettoie sa chaine puis remet le disque en vain. Quoiqu'il fasse sa chaine n’émet que des sons étranges, déglingués, mal rythmés, des paroles ineptes, des aboiements, des vocalises inappropriées et parfois dissonan

Dopplereffekt - Tetrahymena Ep (2013)

En décembre sortait cet Ep de Dopplereffekt, en mai il arrive chez moi, je les avais un peu lâchés après la sortie de leur Linear accelerator un peu trop ambient à mon goût. Ici retour à l'électro sombre et prenante, rythmes bruts et martiaux, nappes aériennes et inquiétantes. Tetrahymena est majestueux tout simplement. Gene silencing même s'il est très mid-tempo s'en tire par sa métronomie implacable. Zygote ressemble avec ses sons quasi "paranoïac/acid" au Phaedra de Tangerine Dream mais en plus trippé.

COH - Meguro 10-6 (2014)

Tiré du dernier album de COH : To Wave , pas de mauvaise surprise il est bien, presque pop (cela en partie grâce aux voix qui par 2 fois fugacement apparaissent), à condition d'aimer le style expérimental pas toujours abordable à la première écoute de COH, bref si tu kiffe grave le dernier Zaz tu vas prendre cher. 47 minutes qui peuvent s'écouter en boucle car la fin est le commencement et inversement ce qui permet également de lire le disque à l'envers.

Stray Cats - Stray cats strut (1981)

Un album qui swingue bien,un œil dans le retro et un pied bien dans son époque; suffisamment brinquebalant pour ne pas sembler ridicule et ampoulé (à la différence des Forbans avec leurs costumes à la Bioman du pauvre, que même les clowns de seconde zone rechigneraient à porter, leur musique que l'ont hésiterait à qualifier de ringarde tant cela serait déprécier ce terme) la différence tient dans le talent peut-être et la dégaine de punkabilly.

The Internet - They say (2011)

Il y a quelque chose de sensuel dans le R'&'B de The Internet, mais un sensuel froid un peu distant, saupoudré d'une touche de psychédélisme éthéré, d'une touche de bidouille déglinguée, de rythmes bancals. Un album qui nécessite quelque écoutes avant de se laisser apprivoiser et pleinement apprécier. 

Mike Simonetti - You got that look in your eyes (2010)

Mike Simonetti fait un edit d'un soit disant obscur track rave/house des années 90 modifié à souhait auquel il aurait ajouté d'autres parties de différents morceaux; tout cela à prendre au conditionnel, c'est dire la probabilité de la chose, le résultat est plus palpable 9 minutes d'un mélange de garage house, d'ambiant, de disco le tout assez trippant.

Blondie - Heart of glass/Once I had love (aka the disco song) (1978/1975)

Après que Gisele Bündchen et Bob Sinclar m'eurent souillé les oreilles avec leur version alliant avec une maestria de haut vol à la fois l'insipidité, la putasserie, l'absence de sensibilité, de finesse, il fallut que je me replongeasse instamment dans les versions originales en ma possession. Donc Heart of glass mais aussi la beaucoup moins célèbre mais néanmoins première Once I had love (aka the disco song) , j'ai une préférence pour cette dernière (la première si vous suivez bien) plus lente, avec une guitare plus nuancée et une basse paraissant plus chaloupée. Quoi qu'il en soit chacune des ses versions enterre largement l'immonde brouet que nous sert le David Guetta du pauvre, Bob Sinclar et l'asperge aphone Gisele Truc.

U Mulateru - Lego in my coffee (mixtape/2014)

Besoin d'un break, d'un moment de détente, d'un café ? D'accord mais faites preuve d'originalité mettez un Lego au lieu d'un sucre ! Une succession de titres baléariques, brésiliens ... pour une ambiance downtempo. Lego in my coffee by U Mulateru on Mixcloud