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Articles

Affichage des articles du mars, 2015

Mop Mop - Kamakumba (2013)

L'irrésistible attraction, quasi magnétique, du steel pan te propulse directement dans un état de bien être, accentué par une discrète mais efficace basse qui se rappelle à ton bas ventre. Du coup tu te laisses facilement transporter pour un voyage onirique dans un jungle suave à la luxuriance enveloppante, évitant le douçâtre, toujours sur le fil de l'élégance.

The J.B's - The grunt (pt1&2) (1970/1995)

Explosion de cuivres soutenue par une rythmique endiablée et une guitare narquoise, pas de doute James Brown et ses acolytes sont dans le coin. Le problème de ce genre de morceau, c'est le voisinage, car forcement ça s'écoute fort ! Je pensais avoir résolu le problème en m'installant loin de toutes habitation, près du cimetière, me disant que les voisins n'auraient pas trop tendance à venir se plaindre du bruit, surtout si j'écoutais ça le soir, qui n'est pas, le plus souvent, le moment de prédilection pour les enterrements ... Hélas, tout ne s'est pas totalement déroulé comme prévu, des voisins se sont manifestés, pas méchamment certes, mais quand même ça m'a fait un choc, ils sont sortis de leur demeure, pour venir chez moi en dansant de manière ridicule (mais peut-il en être autrement quand il vous manque une jambe, un bout de bassin, un bras ...), bref tel un joueur de flute de Hamelin, j'avais trouvé le moyen de réveiller les morts et voilà

Manuel Göttsching - E2-E4 (1984)

Un dimanche pluvieux, avec un changement d'heure, couché tard, levé trop tôt, la tête toujours enfouie dans le fondement, ni le café, ni la mescaline ne font le moindre effet ... Autant ne pas lutter et se laisser porter par les mélopées enveloppantes, répétitives et hypnotiques de Manuel et divaguer sans but dans cet entre deux pas véritablement conscient ni totalement plongé dans le rêve, le regard perdu dans le flou, l'esprit loin, flottant dans d'irréelles contrées ...

Snoop Dogg - Sexual eruption (2008)

Il est quand même doué le bougre ! Avec un titre mièvre, pseudo langoureux, mou du genou (pour ne pas évoquer une partie un peu plus haute et parfois moins mole de l'anatomie masculine) il arrive à entrainer son auditeur dans son trip. Il l'envoute avec sa mélodie pourtant famélique, le captive avec son rythme faussement bancal, l'hypnotise avec sa voix talk boxée, roublard le toutou ! Du coup on s'y croit, la Californie, la chaleur, le club, le cognac à siroter, l'atmosphère moite, les danseuses dénudées, la musique assourdissante aux basses puissantes qui tapent dans le bas-ventre, l'envie de luxure, de stupre et de sexe qui monte et la fille "pretty face big ass booty with a little bitty waist" dont il va falloir s'occuper avec soin et temps ... C'est pas tout ça mais j'ai le volcan qui se réveille ...

Gravetemple - The holy down (2006)

Un peu de crépitant, de dissonant, d'inquiétant, d'apaisant, de murmurant, d'imposant, de bruyant, de hurlant, d'incantant, d'explosant. Gravetemple c'est tout cela successivement. Gravetemple c'est Stephen O'Malley aux bruits produits par une guitare, Atilla Csihar aux bruits de gorges et sons buccaux, Oren Ambarchi aux bruits de guitare et frappes plus ou moins rythmiques. Le tout fut une performance live de juillet 2006 à Tel Aviv qui dura 1 heure et quinze secondes. Mon exemplaire est le 0112. C'est le post 666.

Laibach - Le privilège des morts (1992)

Laibach, rien que le nom fleure bon la rigueur et l'austérité; sec comme un aboiement, bref comme un coup de fouet, amical comme la schlague. Si le doute subsiste il suffit de de prêter une oreille même inattentive à quelques unes de leurs reprises telle Life is life pour se rendre compte que nos petits amis ont un sens de l'humour très personnel, un goût particulier pour les bottes et les imperméables en cuir et la camaraderie virile. A tel point que les plus bas du front pourraient prendre ça au premier degré, ne saisissant pas la distanciation et l'ironie. Musicalement c'est minimal comme du Kraftwerk aride strié de messages en morse, parsemé bruitages de freinage et autres sons stridents en guise de mélodie, pour le chant ils ne se sont pas cassés, par de vocaux martiaux et incantatoires juste des portions de dialogue tirées d'Alphaville.

Les Gammas - See the sun (2000)

Les Gammas a de la chance par rapport à moi aujourd'hui, il voit le soleil. Cela dit leur musique, sorte de jazz futuriste mâtiné de réminiscence brésilienne, d'un poil de grandiloquence dans le chant, fait presque illusion par la chaleur qu'elle dégage, un substitut appréciable.

Le Tone - Jean-Jacques et les dauphins (1997)

Du hip-hop bricolé par un gars un poil foutraque et dilettante. Un beat et une basse lointains cousins dégénérés du Throw your set in the air (slow roll mix) de Cypress Hill, des scratchs à gogo qui fusent dans tous les sens sans queue ni tête et qui évitent le tête à queue, des citations de classiques, du Jean-Jacques Perrey dans le texte, des dauphins qui se sont perdus (Flipper s'est pris une méga rasade d'hélium et de protoxyde d'azote). C'est bordélique, gentillet, incongru, frais et jovial.

CoH - Hunger (featuring John Balance) (2015)

Quand CoH s'attaque à Coil, forcement il faut s'attendre à du lancinant, du vénéneux, du souterrain, du subreptice, du pulsatile, de l'envoutant, le comminatoire. Une sorte de bourdonnement sourd qui à chaque instant pourrait exploser causant une déflagration de violence brute, mais CoH est plus roué que cela et préfère maintenir une tension contenue faite d'inquiétude larvée et de rumeur grondante. Hunger by Dadaism 999

Buddy Rich - The beat goes on

Rien de tel qu'un batteur fou secondé par des cuivres puissants et enjoués ainsi qu'une belle voix pour égayer une fin d'après midi, prélude à une semaine  occupée à des taches aussi essentielles que palpitantes ... C'est déjà ça de pris !

General Dub - Close encounters (2001)

General Dub collectif, composé de membres de Treponem Pal, Lab°, Micropoint ... sort son premier album: Battles 2042-2066. Une histoire de ce va devenir notre monde de 2042 à 2066, le tableau n'est pas forcement des plus encourageants: guerres de religions, mafias omnipotentes, catastrophes écologiques, dictatures ... Le paroxysme est atteint le 1er février 2066 à 23h59mn56s avec un brouillage des tous les moyens de communication, moins de 3 minutes plus tard tout revient à la normale, enfin tout, pas véritablement , il manque quelque chose: les États Unis d'Amérique et le Canada qui ont disparus tout simplement de la surface de la Terre. Accessoirement il manque une seconde qui a également disparue ... Bien évidement notre collectif ne fait que retranscrire ces informations venues du futur, album sorti début octobre 2001 peu de temps après un certain 11 septembre ... Musicalement c'est aussi chaotique et instable que leur potentiel futur: du dub industriel aride trav

Underground Resistance - Bastille day (2007)

Et si une nouveau virus apparaissait tel un fantôme, une rencontre impromptue, pour contaminer une personne au hasard et que cette personne devenue une sorte de porteur zombie de ce virus mordait quelqu'un qui pourrait le diffuser de manière massive grâce à des moyens techniques appropriés, aériens, invisibles, des ondes ... Voilà le scénario que propose Underground Resistance avec la vidéo du vénéneux, insidieux et révolutionnaire Bastille day . Et si ce virus n'était pas que musical ...

Schneider, Kacirek - Doubles (2014)

Schneider Kacirek est fourbe ! Il nous fait croire qu'il est un alors qu'il est deux, si ce n'est pas un signe de fourberie patentée, d'un coté il y a Stephan Schneider (ancien To Rococo Rot) et de l'autre Sven Kacirek un gars qui tape quand il s'ennuie. Autre preuve de fourberie, ils font croire qu'ils vont au Kenya pour faire des enregistrements quasi ethnologique, tels des Alan Lomax  modernes, du field recording et ils sortent un album d'électronique expérimentale, un poil bruitiste, un poil krautrockisante. Peut-on en déduire qu'ils se moquent du monde ? Non leur vision de la musique Kenyane est finalement fraiche bien que le rapport avec la dite musique ne saute pas aux oreilles de prime abord.

Salem - King night (2010)

Au grand concours du Challenge International du Joyeux Drille , Salem a lamentablement perdu. Dès la première épreuve, celle où il faut raconter une histoire de Toto. Il faut dire que celle où Toto se fait décapiter après avoir été torturé et violé par un pédophile néo-nazi n'était pas très drôle ... Disqualifiés direct ! Pourtant question ambiance ils s'y connaissent les Salem, prenons l'exemple de King night chargé de plomb, saturé, étouffant, désespéré et vain, sorte d'opéra pour goule dépressive défoncée au sirop codéiné cher aux rappeurs du sud des USA, avec ce qu'il faut de grandiloquence presque lumineuse et mal placée pour éviter la faute de goût (et même l’impression parfois d'entendre une version malfaisante de  ... Minuit chrétien !!??).

Drexciya - Surface terrestrial colonization (1999/2014)

Quand la rigueur, voire la monotonie quasi martiale confine à la fascination auditive. Soit un immuable rythme et une ligne de basse monolithique (même si des variations ténues la traverse) accompagnent les divagations d'un clavier soliloquant tandis qu'une nappe synthétique enrobe le tout. Ou comment l'alchimie minimaliste devient hypnotique.

Erkin Koray - Züleyha (2013)

Sur le papier on peu se dire en voyant "rock psychédélique turc" que c'est pas gagné d'avance, on imagine une danseuse du ventre gavée aux acides se dodelinant au son d'un orchestre classique turc, farci aux loukoums trempés dans du LSD, avec percussions et vents locaux soit un truc potentiellement chiant  dans le meilleur des cas. Et bien il n'en est rien, au contraire, Erkin Koray a su garder ses racines, incorporant des éléments traditionnels de la musique orientale dans la rythmique et les chœurs entre autre, mais tout en y insufflant une bonne dose de psychédélisme de bon aloi à la limite du garage acide par moments, des guitares un peu folles mais pas trop bavardes et une solide basse.

Beastie Boys - Sabotage (1994)

Inspecteur Harry + Starsky & Hutch + du grand n'importe quoi + dérision + 2nd degré + désinvolture = Sabotage de compétition par les Beastie Boys.

The Heliocentrics - Distant star (instrumental) (2009)

C'est une étoile bien mystérieuse que nous proposent de découvrir les Heliocentrics, une étoile à la lumière noire. Pour nous y rendre nous traverserons d'abord des forêts africaines inconnues jusqu'à présent, des déserts arabiques non répertoriés, nous côtoierons des free-jazzmen qui n'existent pas encore, nous traverserons les Balkans de la Turquie d'un autre monde pour arriver finalement atteindre notre étoile, éreintés mais satisfaits.

Antonio Carlos Jobim - Insensatez (1963)

L'alliance entre la douceur, l'émotion et la simplicité; la classe quoi ! Chut ...

Della Reese - It was a very good year (1966/2008)

"And I think of my life as vintage wine From fine old kegs From the brim to the dregs It poured sweet and clear It was a very good year" C'est pas pour dire mais ça en jette comme allégorie, sa vie vue en tant que vin millésimé d'une bonne année ... C'était l'instant philosophie et pinard autrement appelé philosophie de comptoir !

The Jaguars - Banana fanna (1968)

Déprime saisonnière, coup de mou, fatigue passagère, manque de vitamines, sommeil en retard. Pas de problème les Jaguars et leur pharmacopée 100% naturelle vont vous refiler le plein d'énergie; en à peine plus de 2 minutes et trente secondes regagnez tonus, vitalité, bonne humeur, peau claire, disparition des cors au pied, sourire et vitalité sexuelle. Plus fort et plus rapide que tous les marabouts et branlothérapeutes réunis, plus efficace que le Viazac© prenez la Banana fanna des Jaguars !

Byard Lancaster meets Le Professeur Inlassable - Saint John Coltrane (2008)

C'est le matin, un soleil radieux illumine le ciel, au loin en lisière de forêt, un cerf majestueux court, tout est d'une sérénité rare, pas un bruit ne vient perturber ce tableau idyllique. Soudain, doucement, venue de nulle part, une inattendue mélopée commence à se faire entendre, prière irréelle et improbable à la ferveur décalée, dédiée à un saint non reconnu: Saint John Coltrane. Pas véritablement ambient, ni jazz et pourtant un peu de tout cela en même temps voire plus ...

Sun Araw - Impluvium (2011)

Un jour un musicien, assez allumé, alors qu'il mange des raviolis maison fourrés au LSD est traversé par quelques idées. Dont celle-ci: faire un morceau long (15 minutes selon le cahier des charges) de musique psychédélique en pensant faire le hit disco ultime, histoire de se compliquer un peu la tâche il s'invente la contrainte de faire sonner ce morceau comme s'il avait été produit par des musiciens grecs ou romains au Ier siècle avant JC. Du coup il convie un percussionniste, un batteur et un bassiste gavés aux psylos, il donne une trompette à un ami garagiste, il récupère un synthé défoncé et désaccordé, ainsi qu'un vieux prototype de micro moyennement opérationnel, il appuie au hasard sur les touches produisant des sons inattendus et chante persuadé qu'il va égaler Donna Summers alors qu'il ressemble plus à mon évier qui se débouche. Évidement rien ne se passe comme imaginé, musicalement le disco flamboyant est loin et à vue de nez c'est le psychéd

Carter The Unstoppable Sex Machine - The music that nobody likes (1993)

Une boite à rythme, des guitares dissonantes, stridentes et rudimentaires, ça vous évoque quelque chose ... il faut rajouter des claviers un poil pompiers, des samples foutraques, une voix de canard égorgé pour parfaire le tableau. Préciser que nos lascars sont anglais, qu'ils manient l'ironie, le second degré au minimum, l'art du jeu de mot laid (ou génial), la référence typiquement anglaise, du coup ma maitrise limité de leur idiome ne me permets de ne saisir qu'une partie de leur verve, d'autant que les références à des évènements spécifiques au pays et connus par les anglais seuls n'arrange rien. De là à en déduire qu'il faut être grand breton pour apprécier Carter USM il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir mais ça aide à les comprendre. Artistiquement parlant c'est la grand écart entre les aspirations pop et maniérées de Bowie ou des Pet Sshop Boys et la crasse je-m'en foutiste des Sex Pistols, à moins que ce ne soit

Big Cheese All Stars - I'm gonna love you (Meateater mix) (1995)

Suave et sensuel tout simplement mais aussi classieux. Une merveille Big Cheese, souvenirs ...

Lords Of Altamont - Cyclone (2005)

Des sales gosses foutent le bordel dans leur garage, ils jouent fort, vite et rugueux. C'est basique, ça sent le vieux slip, c'est bas du front, ça n'arrive pas à la cheville des Cramps. C'est limite indispensable donc !

Rhyton - Topkapi (2014)

Des fous furieux, un brin allumés, ont mélangé des envolées de guitare psychédélique turque des années 70, honteusement chapardée à Erkin Koray, avec de la mandoline grecque d'inspiration moyenâgeuse et sous acides, ils y ont collé un  batteur janséniste allemand et un bassiste cramé aux stéroïdes et pendant près de 8 minutes ils se sont cru à Istanbul défoncés au patchouli et au raki en train de danser furieusement dans le palais de Topkapi poursuivant des derviches ! Kykeon by Rhyton

Therapy? - Reuters (1994)

Alors que bien trop souvent les titres accompagnant un single n'ont qu'un intérêt limité, quand ils ne sont pas que du pur remplissage, Therapy? s'est fendu d'un "perfect", Nowhere en titre phare, viennent ensuite 3 reprises: Nice 'n' sleazy des Stranglers, une boucherie Tatty seaside town des Membranes, une charcuterie et Reuters de Wire, une poissonnerie Donc Reuters, difficile ne serait-ce qu'égaler Wire, pourtant Therapy? touché par la grâce se sort les doigts du fondement et dégomme tout. Ils ont su garder le coté brumeux de l'original tout en lui ajoutant une dose de déglingue et de sauvagerie contenue (surtout dans la voix de Cairns), des guitares couillues (leur marque de fabrique) et aussi un batteur/bucheron et un bassiste roi de la pompe.

U Mulateru - Comptines et fabulettes pour enfants (2015)

Vos enfants ont du mal à s'endormir le soir, vous êtes trop fatigués pour leur raconter une histoire, pas de problème, je me charge de tout pour leur procurer un sommeil apaisé avec mes histoires musicales. Alors n'oubliez pas "les contines et fabulettes d'U Mulateru". Comptines et fabulettes pour enfants d'U Mulateru by U Mulateru on Mixcloud

Cabaret Voltaire - Seconds too late (1980/2014)

Besoin d'un peu de gaité et d'enthousiasme, d'un truc qui respire la joie de vivre et déborde d'énergie positive ? Inutile d'écouter ce titre de Cabaret Voltaire pour te remonter le moral, son rythme monotone, ses claviers fluets, les quelques stridences de guitares qui le parsème et les voix peu amènes ou trafiqués ne te seront d'aucune utilité, au mieux cet assemblage disparate et brinquebalant te bercera, te faisant oublier momentanément ton état peu jovial, au pire ça sent la déprime carabinée et la cure de "nuits tranquilles" avec visionnage intensif de l'intégrale d'Ally McBeal.

Swell - (it's time to) move on (1994)

Sèche, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire la musique de Swell. Sèche car elle est sans gras superflu, quasi décharnée, sèche car il s'en dégage une certaine aridité, sèche aussi car un vent chaud semble la traverser. C'est également une musique de paradoxe, écrite en milieu urbain, à San Fransisco, elle semble pourtant évoquer les grand espaces désertiques avec un soleil faiblard, déclinant après une journée suffocante et torride; en même temps elle chante les bas-fonds de la ville, les bars borgnes, les docks désertiques tout en étant emplie de sérénité. La musique des déserts urbains ?

Gontard - La France des épiciers + Hells angels (2014)

Du grand n'importe quoi de compétition, un sample, pour ne pas dire un long passage de western spaghetti ou film policier quelconque des années 70 en guise de musique et un gars , vraisemblablement d'obédience anarchiste dépressive, qui annone un texte, pas vraiment sans queue ni tête mais totalement empli de fiel et de dégout, d'une voix désabusée et décrit "la France des épiciers et des rombières", un joyeux programme. Rombière, rien que pour ce mot j'aime bien Gontard ! Sinon il y a une seconde chanson, succincte, sur les Hells angels ... Sauvagerie tropicale - MOSTLA tape vol 2 by Gontard!

Althea Forrest & Togetherness - Hey mister (1976)

Comment se motiver pour bosser un jour de reprise de boulot ? La première idée qui m'est venue fut de mettre de la musique. C'était une bonne idée. La mauvaise idée fut de mettre de la musique qui ne donnait pas du tout envie bosser à savoir un truc entrainant disco/funk bien rythmé avec un joli brin de voix, mais quelle truffe ! Un truc comme ça te donne envie de faire la bringue dès le matin, ça te met la patate pour aller picoler un coup avec des potes dans un bar de plage au mois d'août alors que c'est à peine le début du mois de mars, t'es chaud pour faire une grasse mat' crapuleuse puis prendre un bon brunch au soleil sur ta terrasse. Par contre pour te donner envie de te mettre au taf ... c'est loupé, totalement contre productif, démotivant. Du coup je m'y suis mis mollement, cherchant des prétextes divers et variés pour ne rien faire avec une imagination débordante, je connais toute la vie de la machine à café tellement je l'ai fréq

EUS, Postdrome & Saåad - Different streams (2015)

La dualité irréconciliable, l'opposition des contraires voilà ce qui dès le visuel semble résumer la musique de la clique EUS, Postdrome & Saåad. Ces ensembles gigantesques d'habitat collectif qui contrastent avec une nature qui semble sauvage et luxuriante. Des questions surviennent: l'homme parait absent, a-t-il disparu, comment, pourquoi, s'il est encore là pourquoi est-il à la fois si présent et si peu visible ? Autant d'invitations à écouter l'album en espérant y trouver des réponses. Différents courants, flots (?). Ce qui saute aux oreilles c'est cette présence du vide qui emplit tout et devient oppressante, étouffante, confinant à la limite de la claustrophobie. Dans un même temps il y a cette sensation de liberté, d'espace, de découverte de contrées inimaginées qui seront aussitôt oubliées tant leur mystère doit demeurer inconnu, juste présent dans son esprit telle une réminiscence d'un événement fugace dont on ne saurait dire quel