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Articles

Affichage des articles du octobre, 2018

Mister Modo & Ugly Mac Beer - I am not afraid (feat Jessica Fitoussi) (2009)

Ne pas avoir peur, mais avec du style bien entendu (et un hommage à J.Dilla).

Bremen - Too cold for your eyes (2018)

La rigueur "motorik" de la rythmique et la flamboyance triste des envolées ascensionnelles psychédéliques fébriles d'entrelacs de guitares; deux guitare qui se chamaillent, se taquinent, s'opposent, se complètent parfois. En contrepoint et en retrait de ce chaos une mélodie plus aérienne et apaisée qui bientôt est submergée, puis disparait engloutie sous la masse en fusion des guitares. On voudrait que cela ne cesse pas, en vain ... Enter Silence by BREMEN

The Prodigy - We live forever (2018)

Les Prodigy rentrent par effraction, saccagent la baraque, étalent du chocolat aux murs, effrayent le chat, mangent ses croquettes, secouent et ouvrent des canettes de bière dans le salon, dégoupillent un grenade dès fois qu'il reste quelque chose qui ne soit pas brinquebalant dans la maison, puis repartent aussi vite qu'ils sont arrivés. Des vandales !

Dopplerffekt - Telomere (2018)

Intéressons-nous, avec Doplereffekt, à la génétique et plus particulièrement aux télomères et à la réplication cellulaire. Aux dysfonctionnements et altérations qui peuvent survenir s'ils raccourcissent trop, à la sénescence qui en découle et à la mort qui surviendra finalement ... Athanatos by Dopplereffekt

Grems - Mickael (2018)

C'est la ronde des Mickael, il y en a à toutes de toutes sortes, protéiformes, multiples. Gare à l'invasion ...

Pee Gonzales - Whuz the P. ? (1997)

Cette nuit j'ai fait un rêve très étrange. Je me baladais tranquillement dans une rue commerçante d'un centre ville quelconque, sans but réellement défini. Il faisait plutôt beau. Et puis d'un coup, sans que je ne sache pourquoi, je me trouve alpagué par un vendeur d'une enseigne réputée pour ses vêtements laids. Me voilà quasiment kidnappé dans son magasin, le vendeur s'acharne à vouloir me vendre des cravates toutes plus laides les unes que les autres. Très vite cela tourne au calvaire, déjà je n'aime pas les cravates, c'est le genre de trucs qui me rappelle la corde que l'on passe au coup des condamnés à mort par pendaison. Donc après des heures de torture à devoir essayer des cravates toutes plus immondes les unes que les autres (qui a inventé la cravate verte à pois multicolore en laine et en satin, un pervers !), j'ai réussi par ruse à m'échapper de ce lieu. C'est au moment où je sortais du magasin que je me suis réveillé ...

Drexciya - Cascading celestial giants (2002)

Après avoir écumé les sombres profondeurs océaniques et y avoir découvert les peuples engloutis, Drexciya explore de nouvelles contrées toutes aussi mystérieuses mais bien plus lointaines. Cette fois direction l'espace et plus particulièrement une étoile, celle nommée par Drexciya, "Utopia" son but ultime. Le voyage dans le vide sidéral, froid et sombre sera l'occasion d'admirer des spectacles rares et majestueux, la mort d'étoiles, ces géants célestes qui meurent aussi, apoptose impressionante, un requiem accompagne cette fin, une psalmodie désincarnée, monotone et méditative. Grava 4 by Drexciya

The Pop Group - Citizen zombie (2015)

Il est temps de se prosterner devant les nouvelles idoles, dans les nouveaux temples modernes, lumineux et sexy, ceux de la consommation ... Il est temps de vendre son cerveau à la science, de toute manière il ne sert pas trop et on pourra en tirer un bon prix et donc acheter encore plus, prouver qu'on existe, qu'on est quelqu'un ... Il est temps d'abandonner tout esprit critique, de prendre pour argent comptant n'importe quelle ineptie débitée en continu partout, d'élire n'importe quel manipulateur populiste, ce sera facile on a vendu ce cerveau qui ne servait plus trop ... Paissons dans les prairies de l'ignorance, de la débilité, de la futilité et avançons gaiement vers l’abattoir ... Citizen Zombie by The Pop Group

Lyrics Born - Bad dreams (2003)

Parfois la nuit ne se déroule pas comme espéré et quelque chose se grippe ... Et là commence un cauchemar qui se répète ab libitum, mais bizarrement il est teinté de hip-hop funky !

Jackson Jones - I feel good Put your pants on (1980/2008)

Une espèce de funk bâtard, de disco de contrebande. Pas de grandiloquence, d'échappées sirupeuses, non c'est plutôt une histoire de groove bancal et monomaniaque, relativement lent mais invasif. D'un gars qui se sent bien, vraiment bien. Et de quelqu'un qui met sa culotte ou son caleçon. Peut-être ont-ils joué aux cartes ... Clone Classic Cuts by Jackson Jones

Portishead - Western eyes (1997)

"I feel so cold on hookers and gin ... This mess we're in ..." Et puis après ces paroles aussi définitives que profondes, on se lève titubant, on rentre chez soi tant bien que mal, on s'affale sur son lit, imbibé d'alcool, désabusé et fourbu. Demain ne peut qu'être meilleur ...

Nine Inch Nails - Play the goddamned part (2018)

Tonton Trent revient et devinez quoi, il n'est pas content ! Cette fois il s'est acheté un boxer et la couture de l'entre-jambe a lâchée, du coup grosse colère de Trent qui sort la basse, la saturation et la rage. Comme il aime fignoler il se lâche sur la rythmique acérée et embauche un sax pour se rappeler Lost Highway (la nostalgie ...). Le résultat est ... surprenant, ça commence comme du Nine Inch Nails vénère et breaké, puis ça mute en free jazz et ça se termine sur des presque percussions balinaises revue par Steve Reich. Faut pas lui vendre de la merde à Trent ...

LDY OSC - This is NY (2018)

Je ne sais pas pourquoi mais j'imaginais New York un peu plus organique, moins déshumanisée. Ici c'est plutôt un gigantesque circuit électronique au sein duquel circulent sans jamais aucun répits des milliards de données à une vitesse étourdissante. Et puis parfois l'électronique parfaite se grippe, l'aléatoire s'immisce, provoque un dysfonctionnement d'abord minime. Le système s'emballe, surchauffe, disjoncte. Qui le réparera ? Magic² of 8 EP (The Bunker New York 034) by LDY OSC

Andrea Parker - After dark (2007)

Une déambulation dans des contrées encore plus sombres que le noir durant laquelle finalement les frôlements de créatures indistinctes et menaçantes sont apaisante tant il fait obscur, car au moins c'est signe d'exister. Un monde où avoir peur est rassurant, car au moins c'est signe d'être encore en vie ... Here's One I Made Earlier... by Andrea Parker

Fugees - Fu-ge-la (1996)

Je me demande bien pourquoi j'entends ça au lieu des paroles originales ? "Oooh la la la It's the way we move from here Oooh la la la Pluspora is the new home of the RefuGee(+) Oooh la la la la la la lalala laaah Sweet thing" 

Empereur - Everyday's death & resurrection show (2017)

De l'urgence, de la puissance, de l'énergie, de la révolte, de la morgue, de la castagne, un peu de nihilisme et une certaine classe ! Impérialement Punk ! Everyday's Death & Resurrection Show by Empereur

Cialyn - Rhodia brownfield (2018)

D'humeur maussade et chafouine, il fallait bien un cocon auditif douillet, même si teinté de nostalgie douce amère, pour compenser ... Silent Dailies by CIALYN

Akalé Wubé - Jour de pluie (2012)

Se réveiller ce matin, ouvrir ses volets et se rendre compte qu'il fait presque encore nuit ... Première offensive de l'automne, grise, froide et pluvieuse. Mais ce n'est pas une raison pour se laisser abattre. Le remède: de l'éthio-jazz qui prendra l'automne au dépourvu, impossible pour lui de lutter contre la langueur et la tristesse inhérente à cette musique. Bam dans tes dents ! Mata by Akalé Wubé

Dopplerffekt - Delta wave (2014)

Dopplereffekt se lance dans la science du sommeil et tente de plonger notre cerveau dans un sommeil profond en lui faisant entendre des salves d'ondes Delta. Le sommeil profond c'est cette phase réparatrice du sommeil durant laquelle les signes vitaux ralentissent et se régularisent, mais c'est aussi celle où peuvent survenir les terreurs nocturnes. Sous l'apparent calme le pire couve ... Hypnagogia by Dopplereffekt

Miss Kittin & The Hacker - 1982 (2001)

Une évocation des années 80 avec une foultitude de références. Avec du déjà-vu et des rendez-vous. Revoir la mécanique ondulatoire du passé ...

Author & Punisher - Night terror (2018)

Les nuits d'Author & Punisher ont l'air d'être plutôt tourmentées. Ce gars doit rêver de lourdes machines métalliques dont la fonction est de broyer et concasser tout ce qu'elles rencontrent. Des machines créer pour annihiler tout ce qui de près ou de loin est doté de sensibilité. Des machines programmées pour éradiquer  toute forme de vie et rendre le monde qui les entoure minéral et désolé. Des machines qui n'engendrent pas qu'une terreur nocturne, mais la perpétuent tout le temps ... Beastland by Author & Punisher

Ollano - Le silence (1996)

Quai des brumes, un matin d'automne avant que la ville ne s'éveille, quand engourdie par la nuit la perception du monde environnant est encore trouble et assourdie. C'est à ce moment qu'on goûte au bonheur secret du silence, qu'on tente de le prolonger un peu égoïstement avec gourmandise.

D'Angelo - Feel like making love (2000)

D'un coup l'ambiance devient torride et l'atmosphère moite. Les murs se mettent à suinter la luxure, les canapés deviennent des havres de stupre, tout dégouline le sexe ... Une envie irrépressible de coït nait, un besoin viscéral de bouger les hanches et de se laisser aller à des ébats aussi tendres que sauvages après de sensuels et interminables préliminaires. Et puis là le drame survient: tu es seul ...