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Articles

Affichage des articles du septembre, 2015

Deepside - Prélusion (1992)

Plus fort que le vendeur (frelaté au demeurant) d'apesanteur en ascenseur - et pourquoi pas en mangeant un jambon beurre avec un assureur pendant qu'on y est -. Deepside aka Saint Germain quand il fait de la techno interstellaire de la deep house galactique et propose des voyages peu onéreux aux confins de l'univers. Un seul bémol l'horrible pochette !

Shazz - La Seine (1996)

Laissons-nous porter par la quiétude deep house, teintée de jazz, qui sert de courant à la Seine de Shazz sans trop penser et rêvons. Au pont Mirabeau par exemple !

Joe Satriani - Big bad moon (1989)

Alors que l'on nous promet une belle rouge et grosse lune plusieurs questions et réflexions  s'imposent: Déjà ne pas se tromper de lune , c'est essentiel, sinon ça fausse le point de vue. La lune exerce-t-elle une influence quelconque sur l'homme ? La lune a-t-elle une influence bénéfique ? Selon Joe Satriani on peut en douter, elle serait plutôt néfaste, mais avec virtuosité guitaristique. Enfin les plus ruraux d'entre-nous voient en cette grosse lune rouge d'augustes présages pour leur récolte à venir. Pour finir nous avons tous tort car au final elle finira par s'éclipser nous laissant cons comme elle.

Teknomom - La marche des arthropodes (2015)

Ils sont là, proches voire parmi nous, nombreux, le plus souvent invisibles, grouillants:  chélicérates, hexapodes, myriapodes, céphalocarides ... Un million et demi d'espèces différentes, des milliards de milliards d'individus. Ils se coordonnent, s'organisent, s'arrangent pour finalement se mettre en marche, incommensurable masse de sans grades au potentiel destructeur néanmoins inouï. Pas de doute permis, la fin est proche. Tremblez, c'est la marche des arthropodes ! Lente et inexorable. La Marche des Arthropodes by Teknomom

Meat Beat Manifesto - Mnemonic (2010)

Jack Dangers souffre-t-il d'un début d'Alzheimer ? En effet il semble devoir user de moyens mnémotechniques pour se souvenir de ... de quoi déjà ? De la musique produite par Pan Sonic ou Scorn peut-être tant ces deux entités semblent être à l'origine de ce Mnemonic . Déflagrations dépouillées, vibrations sourdes, brides vocales inquiétantes, sorte de mélodie poisseuse, picotements  rythmiques réguliers, vrombissements du vol d'un insecte non identifié: voilà ce qui compose la structure de ce que propose Meat Beat Manifesto ici. Un dubstep vicié, privé de lumière, additionné d'industriel chargé de métaux lourds, qui ne cherche pas à faire danser mais incite plutôt au souvenir, à son estompement progressif à cause des abrasions sonores, d'où l'importance de la mnémotechnique pour le préserver.  

Jammin Unit - Dropout dub (1998)

Si Gilles Deleuze avait voulu mettre son concept de déterritorialisation en musique, il aurait certainement été un turco-finnois allemand qui s'essayerait au dub jamaïcain et sortirait ce titre sur une compilation du label Mille Plateaux . Logique non ?

Métal Urbain - Snuff movie (1979/2003)

Métal Urbain te convie à une séance de cinéma. Sympa te dis-tu. Faut voir car ça à quand même l'air d'être un film, en 3D en plus, dont on est le héros et involontaire d'ailleurs. C'est après que ça se gâte, dépeçage, éviscération, viol et autres joyeusetés. Y a pas à dire le cinéma c'est plus ce que c'était !

Nine Inch Nails - At the heart of it all (created by Aphex Twin) (1995)

Trent Reznor, soit les 2 hémisphères cérébraux de NIN, obtient que Richard D James, soit Aphex Twin entre autres, remixe des titres de son Downward Spiral . Le résultat ? Comme Aphex Twin n'en fait qu'à sa tête il n'a vraisemblablement rien gardé de l'original ou si peu et laisse cours à sa foisonnante créativité. Il construit une symphonie, vague réminiscence du début du 2ème mouvement de la 9ème de Dvorak dont il a gardé l'esprit inquiétant,  angoissant et claustrophobique. Il y adjoint une mécanique mal huilée, un moteur grippé sur lequel il faut parfois taper afin qui fonctionne correctement et qui laisse jaillir de manière impromptue des jets de vapeur, comme d'involontaires soubresauts respiratoires. Son attelage étrange avance cahincaha vers un but obscur connu de son seul géniteur.

JK Flesh - Nothing is free (2015)

Justin K Broadrick (soit une bonne moitié de Godflesh entre autres) est de retour sous son alias JK Flesh. Il a l'air bien vénère prêt à tout détruire, à croire qu'il s'est retourné un ongle ou que son coiffeur s'est attaqué à sa raie avec trop de vaseline. Au programme une sorte de post dubstep industriel abrasif et roboratif aux basses vrombissantes et aux martèlements plombés gonflés avec des stridences stéroïdées,  amateur de mélodies joyeuses passe ton chemin ici tout n'est que désolation et dévastation (bien que quelques respirations surviennent de temps à autres). Nothing Is Free by JK FLESH

Big Audio - Looking for a song (1994)

Le truc pas prise de tête. Mélodie accrocheuse, rythmique entrainante, p'tite touche de "modernité" avec le break rappé, paroles naïves et hédonistes. Dans la veine Carter USM, le côté corrosif/engagé en moins, surprenant de la part d'un ancien Clash. Mais bon c'est lundi après tout !

The Serotonin Project - Sidewinder (312 vs. 216 Stomp Mix) (1996)

Au départ du basique pour ne pas dire bourrin, puis arrivent divers éléments qui propulsent le morceau dans une autre dimension faite de stridences, de sirènes mutantes, de montées acides, de rafales de beats,  de fausses respirations qui font semblant de laisser retomber la pression. La conjonction de tout cela a pour effet un retournement immédiat et un vrillage concomitant de la tête. Et on se retrouve dans son salon à une heure indue, dénudé, l’œil hagard, de la bave à la commissure des lèvres, en train de danser comme un possédé en criant "aciiid !" sous le regard moitié goguenard, moitié interdit du chat.

Front 242 - Body to body

C'est marrant comment de la musique totalement conçue avec des machines peut être primale et prendre aux tripes. Est-ce la répétition mécanique et systématique qui paradoxalement provoque cette immersion et cette implication ? Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

Carter Tutti Void - f= (2.4) (2015)

Le trio reprend les choses là où il les avaient laissées en 2012 avec Transverse et prolongées, mais sous forme de duo (Carter Tutti) avec le 12" Coolicon . Au programme: Des rythmes qui semblent primaires tant ils ont l'air simples mais qui se révèlent totalement hypnotiques et fascinants par leur profondeur, leur subtile et lente évolution/circonvolution. Des guitares qui viennent nimber ces rythmes, les transperçant de stridences, les agressant avec leur corrosion. Des voix déformées, exagérées qui hantent les différents morceaux les teintant d'une aura sinistre, incantations d'un rituel inconnu. Des sons divers, menaçants, tournoyants, harcèlent l'auditeur, cherchant à augmenter sa confusion, sa désorientation dans ce maelstrom sonique. Un retour réussi.

The Body - To attempt openness (2013)

Une guitare crasseuse et saturée, des chœurs lugubres, une batterie lente et lourde, The Body ne fait pas dans la dentelle et tout semble pour le mieux quand d'un coup, inattendu, un stupide accident. Un coincement inopiné de glaouis et pfiou, c'est la montée en surrégime dans les aigus et presque le hors piste pour le, comment dire, chanteur. C'est quoi cette voix de fausset énervé parce qu'il a été privé de chocapic ? Au début ça surprend un peu, puis on l'envisage comme une manifestation de la présumée aliénation de l'hystérique vocaliste et finalement cette voix passe bien. Christs, Redeemers by the body

Ahmed Abdul-Malik - Nadusilma (1962)

"Nadusilma finds Abdul-Malik featured on oud, an instrument of near eastern lineage. The tune represents a melody and feeling flavored with the present day Egyptian and Sudanese beat. The trumpet plays with jazz feeling, while the oud stays quite close to Sudanese and North eastern African feelings"

X-TG - แฝดนรก (Faet Narok) One (2012)

Pour faire simple c'est l'album jumeau maléfique d'un album relecture/réinterprétation d'un album de Nico. Bizarrement pour du maléfique c'est plutôt solaire et lumineux, mais une chaleur polaire et une lumière pleine de brume. Une voix spectrale nage dans un océan de sons diffus et étouffés, quelques cuivres en guise de vagues ponctuent parcimonieusement cette navigation. แฝดนรก (Faet Narok) pourrait être traduit par: Les lits de l'enfer , pour le coup je tenterai bien d'y passer la nuit.

Jessica 93 - Asylum (2014)

Un gars qui roule Citroën Visa jaune pisseux ne peut pas être foncièrement mauvais ... En tout cas il a une excuse ! Rise by Jessica93

The Arsonists - Venom (1999)

Prod' inflammables, rimes de feu, flow incendiaire, les Arsonists (incendiaires en VO) permettent d'enchainer à peu de frais les clichés. Sinon ils réunissent tous les éléments indispensable pour un track de hip-hop digne de ce nom: rythme qui tape dur, prod minimale un poil sombre, flow variés et riches, scratchs qui vont bien ... track venimeux (^^).

Foudre ! - Cellarius (2015)

Pause ouatée confortable et relaxante, bien-être auditif ... La Foudre ! ne frappe pas fort; cependant son efficacité est maximale, pétrifiant l'auditeur dans une écoute béate et contemplative, le conduisant dans une rêverie délicate. Quand cette parenthèse se termine ce dernier regrette une fin aussi précoce, seulement près de 8 minutes.

Coil - Fire of the mind (1992-1995/2015)

Une guitare ayant subie les affres du temps et ne produisant qu'un grésillement souffreteux  s'allie à un clavier monophonique antédiluvien et à des percussions neurasthéniques pour produire une étrange musique inimaginable rencontre entre de la musique médiévale sous valium, un succédané de musique celtique, industriel abâtardi, musique rituelle dont il convient de ne pas connaitre la destination et ersatz de musique noise mais calme. Ne manque que l'essentiel, la voix: profonde, solennelle, mais également à la limite de l'emphatique voire du surjoué, un exercice à la limite de la catastrophe qui touche au beau.

Jeunesse Fantôme - Les ouvrières chinoises (2012)

De la condition ouvrière chinoise on ne retient souvent que les privilégiés: Les ouvriers qui, en cadence, pleins de joie et d'entrain, ont la chance de manipuler bien avant le quidam moyen les derniers iphone. Les enfants qui ont en main les dernières Nike et peuvent sniffer de la colle à longueur de journée et en étant payés. Cependant une dernière catégorie de nantis cachés doit être mise en lumière: les ouvrières. Heureusement Jeunesse Fantôme est là pour réparer cet oubli. Que faut-il retenir de leur condition ? Avant tout ces femmes passent 16 heures et plus par jour à entretenir leur silhouette en accomplissant des actions répétitives, pire elles aussi sont payées pour cela, alors que chez nous une femme qui veut entretenir son corps doit acquitter d'un montant exorbitant afin d'aller suer son trop plein calorique dans un club de fitness, un scandale ! La bonne nouvelle c'est qu'au rythme ou vont les choses, bientôt nous aussi nous pourrons bénéfi

The Ecologist - Shake well (2015)

En définitive l'écologie n'est-ce pas un peu une économie des moyens mis en œuvre ? Ici c'est simple un rythme inaltérable, deux lignes sinusoïdales d'harmoniques qui s'entrecroisent, un soupçon d'effets pour une techno frénétique et hypnotique. Inside Dimensions EP by Echologist

The Future Sound Of London - Spineless jelly (1994)

Une multitude de volutes musicales enveloppe l'auditeur, il se perd ensuite dans des méandres de thèmes se chevauchant et est submergé et abasourdi par la luxuriance et le foisonnement des texture sonores qui l'entourent. Tout est propice à une détente absolue si ce n'est ce petit motif persistant et variable, vecteur d'une sourde et diffuse inquiétude. C'est là que surgit  subrepticement un rythme qui finira pas s'imposer accompagné par une pulsation acide. Las de ce tumulte et de ce fracas la quiétude au final revient. Un voyage spatio-temporel sans bouger.

Yrsel - Exauguration (2012)

Exauguration , ce seul titre laisse percevoir que quelque chose de solennel, ancien et grave à venir. Effectivement c'est ce qui va arriver, une profanation. De quoi, comment, où, rien de cela ne sera évoqué, seulement la manière de procéder. D'abord le silence, puis par superposition de strates denses, amoncellement de couches sonores, concentration de vrombissements en laissant à chaque élément le temps d'occuper l'espace afin qu'aucune parcelle de vide ne subsiste, sa disparition. Une fois que cet espace est totalement occupé, saturé même, un soustraction se produit chaque partie de la masse sonique disparait et enfin un retour au silence, au néant intervient. C'était donc cela le but: la profanation du silence, son exauguration . 'Sacrifice' by YRSEL

Shemale - Destroy all humans (2007)

Toi qui comptais tomber sur un porntube et t’apprêtais à te palucher  en matant de plantureuses et siliconées femmes  dotées de virils et turgescents attributs, généralement appelés bite, ne sois pas déçu je te propose un dépucelage auriculaire lui, tout aussi jouissif. Ce n'est pas Par où t'es rentré on t'as pas vu sortir mais c'est bien aussi. Ma Shemale fait aussi dans le pénétrant en rythme mais ça fait moins mal au cul (quoique) et puis le programme des réjouissances est presque aussi simple que le "scénario" de tes films - sauf que là pas de livreur de pizza à la saucisse qui perd son futal, d'héroïne qui oublie de mettre sa culotte et, véritable empotée, fait tomber son savon (a-t-on jamais vu quelqu'un aller ouvrir au livreur de pizza avec un savon à la main ?) - et tient lui aussi en une courte phrase: Destroy all humans , l'éradication totale et définitive de l'humain voilà qui dans l'absolu devrait te trouer le cul (on y vi

Legowelt - Congo zombie (2004)

Cette fois-ci c'est vrai ! Ils arrivent ! Nous avions eu droit à maintes variantes, ceux dénués d'intelligence mais motivés, ceux surgis d'on  ne sait où mais voraces, ceux anciens nazis, ceux haïtiens, ceux qui sont des moutons ... il ne manquait qu'à la liste ceux du Congo. Voilà qui est enfin fait. Les zombies du Congo, le film n'existe pas encore mais il a déjà en quelque sorte son générique composé par Legowelt. Dépouillé, répétitif, strié de motif angoissants et renforcé par une voix désincarnée (peut-être le premier zombie parlant) qui annonce la levée d'une armée: les zombies du Congo. Ce n'est pas que je sois d'un naturel méfiant mais je ne jouerai pas à "je te tiens par la barbichette" avec eux, c'est un coup à y laisser son menton entre autre ... (Bunker 3044) Beyond The Congo (2005) by Legowelt

Der Weg Einer Freiheit - Verbund (2015)

Énervé, en colère, excédé ? Que faire pour relâcher la pression et décharger sa furie ? Possibilité numéro une: prendre une hache ou un autre objet contondant et se balader en ville avec, un peu de bave à la commissure des lèvres et le regard injecté de sang. Autant le dire tout de suite la probabilité de passer ensuite une soirée tranquille chez soi est ténue. Possibilité numéro deux: écouter de " la musique extrême ", c'est scientifiquement prouvé ça vous relaxe, détend et met dans une attitude positive. Bon et si on est vraiment très énervé, à la limite du pétage de plombs ? Ben il reste " la musique dite très extrême " ... C'est pas tout  ça mais il faut que j'aille me détendre et positiver ... avec ma hache ! Stellar by Der Weg einer Freiheit

Dominatrix - You never forget your first dom (1984/2015)

Pénétrons aujourd'hui le monde feutré et cuisant de la domination. De prime abord c'est le gant de velours qui semble ... euh ! ... dominer tant cela commence en douceur. Toutefois très vite un rythme martial rappelle l'auditeur un peu distrait à une réalité plus marquante, fini la rigolade, la punition peu commencer, claques synthétiques sur les fesses et mélodie de cuir, cravachage en règle avec toujours en contrepoint cette douce mélodie, presque inconvenante dans cette machine à délivrer de la douleur (relative) musicale, enchâssée arrière plan sonore. En ces temps là (les années 80) la domination et le SM c'était une certaine recherche esthétique, une aristocratie de la décadence musicale avec classe, maintenant tu peux te faire cracher à la gueule et violenter l’ouïe à peu de frais sur you tube, ça s'appelle une insulte au bon goût c'est David Guetta et ses clones, des dominas sans âme à la petite semaine qui viennent te braquer ton argent de poche.

Black Myth Zone Chant - He evil (2015)

Une pochette et une cosmologie à rendre Sun Ra vert de jalousie, pas de doute quant aux influences de Black Myth Zone Chant. Par contre musicalement les deux divergent quoique. Là où Sun Ra fait dans le free jazz expérimental bruitiste parfois, Black Myth Zone Chant donne dans la free électronique expérimentale bruitiste (mais il se situe lui-même dans une veine free jazz cqfd pour la filiation). Pour He evil le grésillement devient mélodie puis saturation, des ersatz de vocaux surgissent, impromptus, ces drones deviennent symphonie et sont accompagnés par un rythme lent et primaire, une voix grave, engourdie et pesante accentue l’impression de d'étouffement, de claustrophobie qui transpire, au loin un rai de lumière transparait. Un espoir ? Mane Thecel Phares by Black Zone Myth Chant

Santana - Soul sacrifice (live Woodstock) (1969)

Et si c'était vrai ? On dirait un plagiat d'une compilation de phrases de Marc Levi par Guillaume Musso (à moins que ce ne soit l'inverse ou qu'il ne soit que le même en fait), bien sur Musso le nie ... Et si c'était vrai écrivais-je avant de digresser. Quoi donc ? Cette légende qui veut que avant Woodstock le groupe était parti se ressourcer en Europe en mai, juin 1969 et qu'il fit un crochet par la France. C'est là et plus précisément à Saint-Dizier (Haute Marne) qu'ils donnèrent quelques concerts inoubliables et sympathisèrent avec des locaux parmi lesquels Pierre Henri Monflouge, bourrelier et musicien  - percussionniste exactement -. Là où l'anecdote devient croustillante c'est que son style, à la fois virevoltant et puissant mêlant haute technique et ressenti rare, leur plu tant au groupe que ses membres l'embarquèrent avec eux pour quelques mois; aussi Pierre Henri Monflouge participa au concert de Woodstock (on peu d'ailleurs

I:cube - Pooh pah (1999)

Pénultième track de l'album, Pooh Pah n'est pas une ode à la coprophilie ou un hommage caché à un chef indien inconnu et disparu, non c'est tout simplement une parenthèse aérienne à la douceur incommensurable, parsemée d’onomatopées au goût délicieusement naïf, qu'il semble nécessaire de prolonger indéfiniment tant elle procure une sensation d'intemporalité.

Nike Drake - River man (1969)

Touchons du doigt le sublime tout simplement.

Cio D'Or - Tomorrow was yesterday (2015)

De la techno orageuse et souterraine, sombre - forcement - et vénéneuse, parfois striée d'éclats d'une lumière musicale encore plus inquiétante en définitive. Le tout s'instille subrepticement pour une addiction durable. Cio D'Or - all in all. SEMANTICA 73 by Cio D'Or

KMFDM vs Pig - Rape robbery & violence (1994)

Quand KMFDM rencontre <Pig> (un ancien du groupe) forcement on ne peut s'attendre qu'à un concours de poings, de croix Brute! al dans ta face ! Martèlement rythmique, basse titanesque, samples apocalyptiques, voix aboyée/crachée et en contrepoint guitare limite funky et vocaux féminins quasi aguicheurs. Un programme tout en joyeuseté et légèreté: Rape robbery & violence.