- Bran Van 3000: Drinkin in L.A, "we did nothing absolutly buttkiss that day" si ce n'est pas de l'aphorisme de branleur ça ! Une bonne chanson de glandeur pour commencer il n'y a rien de tel.
- Mister Modo Ugly Mac Beer Jessica Fitoussi: Not afraid, un p'tit beat sympa, deux samples bien ficelés, une belle voix, 3 minutes de bonheur.
- Samia Farah: Cool, tout est dans le titre, une bonne basse, la jamaïcan vibe, une douce voix et hop !
- Curtis Mayfield: Right on for the darkness, démarrage tout en douceur avec un p'tit riff tout simple et puis ça monte, ça monte pendant 7 minutes, avec un passage plateau plus calme certes, apothéose en cordes majeures.
- Silicone Soul: Right on 4 tha darkness, du bon usage du sample voir ci dessus pour la source, n'écouter que cette version, les autres ressemble à un concours de remixes ou le putassier et le vulgaire se disputent la vedette.
- Round Four feat Tikiman: Find a way, une pulsation métronomique sourde, des nappes atmosphériques, des échos, du delay et de la reverbe aussi profonds que chez King Tubby, du souffle, des craquements, une voix flottante, qui a dit que les machines n'ont pas d'âme.
- Pole: Fahren, mêmes ingrédients que précédemment avec néanmoins quelques modifications, pas de voix, pas de rythme à proprement parler par contre une basse massive (la vidéo ne rend pas hommage au son, en vrai il n'y a pas de saturation, voilà ce que c'est de compresser, le son se perd, s'amenuise), des clicks, des parasites, du silence, de l'espace ...
- East New York Ensemble Me Music: Mevlana, une sorte de free jazz orientalisant, inspiré d'un morceau soufiste turc, ne fuyez pas, c'est l'éloge de la finesse, de la douceur.
- Mulatu Astatke: Mascaram setaba, là encore l'éloge de la sensibilité et du vibraphone avec un reproche majeur sa durée, n'a-t-on pas idée de faire un morceau aussi bien aussi court, un vrai scandale !
- Duke Ellington: Fleurette africaine, un morceau à vous faire aimer le piano, la contrebasse et la batterie, voire même le jazz.
Bru(i)t X Noir Une arrivée, un retour aussi inattendu que bruitiste et engagé. L'association de FranXoa la voix des Bérus et de Madsaxx le saxo, d'entre-autres, Ukandanz pour un Ep constitué de 2 nouveaux titres et de 3 reprises des Bérurier Noir. La voix de FranXoa n'a pas changé, toujours aussi écorchée, enragée posée et forte. Le sax de Madsaxx est lui maltraité, trituré, déformé pour devenir un soufflement électronique saturé menaçant. Forcement une boite à rythmes vient assurer les beats. Au programme 4 reprises des Bérus, ou plutôt 4 relectures avec actualisation des paroles afin de rester dans l'air du temps et un nouveau track. Un Nada 2024 inaugural qui ne lâche rien aux préoccupations de l'instant les milichiens sont toujours là mais le contrôle est facial et social, la NSA n'est pas loin ... Suit le peu connu En Pensant , plus posé musicalement mais très tourmenté dans ses thématiques. Arrive l'inédit Death Life Blues sorte d'hommag...
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