Accéder au contenu principal

Fauve ≠ - Vieux frères pt1 (2014)

Fauve honnêtement avant aujourd'hui j'en avais pas entendu parler.
Il parait que c'est un phénomène, une révélation, une sorte d’instantané d'une génération désabusée (une de plus) ... un crachat dans ta face, de la rage, de la colère, un cri, des chuintements aussi

Bilan de l'écoute.
Ouais, hein, bof quand même, ce n'est pas que c'est mauvais mais c'est pas génial non plus, ils sont tièdes !

Ils sont vendus comme des nouveaux Diabologum (De ceux), mais ni l'urgence, ni la rage, ni le nihilisme ne sont présents, c'est plutôt Vincent Delerm vs Grand Corps Malade avec des guitares mi-saturées, si t'es pas dépressif tu peux pas comprendre.
Des tentatives de rap (Voyous) ou de spoken word version baltringue (c'est eux qui se qualifient ainsi dans De Ceux), une demie gaule quoi, on est loin de La Rumeur ou Casey, c'est la révolte à mots feutrés histoire de pas déranger. Ils sont du genre à dire "des couilles sur la tables" mais pas trop fort des fois qu'on l'entende et puis à dire pardon après.
Le pire c'est que cela ne semble pas calculé, ils sont comme ça, des peine à jouir, des fadasses. En même temps ils vont bien avec l'époque: personne n'est ni content ni heureux, mais personne ne gueule fort des fois qu'on le remarque.
Le Fauve ne rugit pas mais miaule et encore ...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ian Pooley - Venasque (2000)

C'est l'histoire d'un Allemand qui n'a pas trop de chance. Il vient en France peut-être pour y passer d'agréables et reposantes vacances et pas de chance il se retrouve, par un malencontreux hasard,  enfermé dans sa chambre d'hôtel avec pour seule compagnie ineffable station de radio "Rire et Chansons" qui partage son antenne entre comiques rarement drôles et musiques rarement bonnes. Alors que d'aucuns seraient devenus fous après avoir entendu des heures et des heures de Bigard et Lagaff entrecoupés par les "Démons de minuit" et du Christophe Maé, Ian voit en cette malchance une contrainte quasi oulipienne et réussit à tirer la substantifique moelle d'un sketch d'Elie et Dieudonné et d'une chanson de Michel Jonasz. Le résultat est improbable et loufoque: un sample qui sonne presque comme un forró brésilien alors que pas du tout en fait, Elie qui serine, de manière un peu monomaniaque, "je suis seul dans cette maiso

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Arash & Quasar - Double Moon (2023)

Chercheurs d'improbable ! Un duo de musiciens russes, DJ's et collectionneurs de disques, récidive dans la sortie d'un disque truffé de morceaux aux inspirations aussi variées que diverses et inattendues. Ils piochent en Russie, en "petite tartarie" (Kalmoukie, Georgie, Bulgarie ...), un peu en Turquie (c'est pas très loin), mais s'aventurent aussi en Afrique (les béninois de l'Orchestre Poly-Rhytmo de Cotonou), aux Philippines souvent à la recherche d'une part de folklore ou de kitch. Un certain éclectisme des sources donc ! Ensuite ils font subir quelques outrages, ils rajoutent une bonne dose d'italo disco bien aguicheuse, musclent les beats. Pour Double Moon ils peaufinent le titre en y incorporant une mélodie envoutante à base de santur et quelques lignes d'acid 303. Le résultat: une bombe à fragmentation lente de wicked disco poisseuse. Dernière surprise, le dernier morceau, une reprise version kitch, décalée, bricolée et (légèrement)