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researcher - Temporary ghost (2018)

On pourrait se dire que la vie de fantôme est plutôt cool, ne rien faire d'autre que hanter éternellement un vieux manoir écossais, que c'est plutôt sympa d'effrayer des gens qui n'en demandaient pas tant.
Mais il y a cependant des bémols, esthétiquement le costume de fantôme est limité et pas très chaud (surtout en en hiver et en Écosse), l'activité est monotone en fait (surgir à l'improviste en poussant des grands bouh ça va 2 minutes mais sur le long terme c'est un  poil chiant), il faut aimer vivre dans une maison délabrée, pleine de poussière (comment font les fantômes asthmatiques ?), les évolutions de carrières sont nulles, il n'y a pas de congés payés et pas de salaire (mais que fait la CGT fantôme ?).
Du coup il faudrait envisager une version 2.0 du fantôme, des postes en CDD, une fonction de fantôme temporaire ...

Sinon musicalement c'est étrange c'est un peu comme si quelqu'un n'avait hérité que du coté triste et larmoyant de Thom Yorke, qu'il tentait de faire de l'expérimentation électro house sur des beats hip-hop et avec des percussions africaines électroniques mais qu'il s'y prendrait mal et qu'il rajouterait une mélodie plaintive et des accords aléatoires de guitare.
Le résultat serait bien évidement bancal, toujours un peu décalé mais finalement terriblement attachant par sa sincérité.


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