Angelo Badalamenti - Mulholland drive (2001)

Glisser dans la nuit, la survoler avec lenteur et grâce dans la chaleur calme du mois d'août.

Croire que tout est serein et apaisé.

S'apprêter à plonger dans un sommeil réparateur et mérité mais alors que la bascule allait se faire, que la conscience allait se mettre en veille, avoir l'ombre fugace d'une hésitation.

Se sentir soudainement empli d'une pointe de malaise, diffus et indicible.

La peur incontrôlée et irrationnelle, de l'obscur, du noir ...

Tendre alors l'oreille, aiguiser ses sens afin d'être à l'affut prêt à bondir, au cas ou.

Et attendre, trop longtemps.

En vain ... enfin peut-être ...

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