Comme une impression de déjà-vu ...
Roublard, mais néanmoins doué, Robert Hood se fend ici d'un remix du Stain glass shadows d'Oliver Way.
Le track original n'a rien d'extra-ordinaire, il s'agit d'un track jazzy/electro-techno lambda, sans ce grain de folie qui provoque un étincelle de folie et enjoue l'auditeur. Autant dire qu'un remix ne pouvait que l'améliorer, surtout lorsque Robert Hood, l'une des légendes techno de Détroit s'y colle.
Que fait Robert Hood ?
Il met une rythmique pêchue et carrée, la colonne vertébrale du morceau, à cela il ajoute une ligne de basse aussi dense que molle. Un simple accord de piano devient le leitmotiv hypnotique récurent du track. Une seconde ligne de basse aux relents acidulés de TB303 complète le tableau. Arrive enfin une suite d'accords d'orgue, fantôme préservé du titre original, qu'il enjolive, agrémente de variations et qui deviennent l'élément déclencheur de folie.
Et puis survient le soupçon d'un doute, une réminiscence de déjà-entendu, cette structure en montée orgiastique, cet orgue qui divague, se perd en douce folie, mais c'est, oui c'est bien ça, c'est le Plastic Dream de Jaydee.
Robert Hood a refait un Plastic dream bis. Pas un décalque, ou une copie, mais une relecture, une réinvention, une sorte d'hommage impensé.
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