Accéder au contenu principal

Oliver Way - Stain glass shadows (Robert Hood remix) (2018)

Comme une impression de déjà-vu ...

Roublard, mais néanmoins doué, Robert Hood se fend ici d'un remix du Stain glass shadows d'Oliver Way.

Le track original n'a rien d'extra-ordinaire, il s'agit d'un track jazzy/electro-techno lambda, sans ce grain de folie qui provoque un étincelle de folie et enjoue l'auditeur. Autant dire qu'un remix ne pouvait que l'améliorer, surtout lorsque Robert Hood, l'une des légendes techno de Détroit s'y colle.

Que fait Robert Hood ?

Il met une rythmique pêchue et carrée, la colonne vertébrale du morceau, à cela il ajoute une ligne de basse aussi dense que molle. Un simple accord de piano devient le leitmotiv hypnotique récurent du track. Une seconde ligne de basse aux relents acidulés de TB303 complète le tableau. Arrive enfin une suite d'accords d'orgue, fantôme préservé du titre original, qu'il enjolive, agrémente de variations et qui deviennent l'élément déclencheur de folie.

Et puis survient le soupçon d'un doute, une réminiscence de déjà-entendu, cette structure en montée orgiastique, cet orgue qui divague, se perd en douce folie, mais c'est, oui c'est bien ça, c'est le Plastic Dream de Jaydee.

Robert Hood a refait un Plastic dream bis. Pas un décalque, ou une copie, mais une relecture, une réinvention, une sorte d'hommage impensé.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

No Suicide Act - No Suicide Act (2023)

Bru(i)t X Noir Une arrivée, un retour aussi inattendu que bruitiste et engagé. L'association de FranXoa la voix des Bérus et de Madsaxx le saxo, d'entre-autres, Ukandanz pour un Ep constitué de 2 nouveaux titres et de 3 reprises des Bérurier Noir. La voix de FranXoa n'a pas changé, toujours aussi écorchée, enragée posée et forte. Le sax de Madsaxx est lui maltraité, trituré, déformé pour devenir un soufflement électronique saturé menaçant. Forcement une boite à rythmes vient assurer les beats. Au programme 4 reprises des Bérus, ou plutôt 4 relectures avec actualisation des paroles afin de rester dans l'air du temps et un nouveau track.  Un Nada 2024 inaugural qui ne lâche rien aux préoccupations de l'instant les milichiens sont toujours là mais le contrôle est facial et social, la NSA n'est pas loin ...  Suit le peu connu En Pensant , plus posé musicalement mais très tourmenté dans ses thématiques.  Arrive l'inédit Death Life Blues sorte d'hommag...

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Piero Umiliani - Open space (1970/1973)

De l'insouciance, de la légèreté, un brin de folie et une once de surprise. C'est quitter Rome à bord d'une Alfa Romeo Spider au milieu de la nuit, cheveux au vent, bien accompagné, des bouteilles de Champagne pour tenir la distance. Direction la mer, puis longer la côte, glisser jusqu'au petit matin. La musique à fond jusqu'à ce que ivre d'alcool, de vitesse, de liberté et de fatigue il faille s'arrêter, surtout à cause d'une panne d'essence. Une belle folie, qui en valait la peine ...