Sorti en pleine vague trip-hop au milieu des années 90, ce disque aurait bien pu être assimilé à une tentative française de coller à l'inventivité musicale de la perfide Albion. Ce serait réducteur.
Arthur H mérite mieux, certes ce disque nous propose une ambiance feutrée, un peu brumeuse et languide; mais à la différence des grands bretons les instruments sont joués live, le recours aux samples est rare. L'inspiration ne vient pas du hip-hop mais dérive plutôt du jazz, comme souvent sur ses premiers albums.
Et puis il y a les textes allant du classique de la littérature française (Salammbô) au presque surréaliste (La femme idéale, La Tour Eiffel sidérale) toujours poétique et parfaitement accompagnés par des musiques pertinentes.
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