Attention ce disque est un objet magique !
Je m'explique, officiellement il dure environ 45 minutes, mais en réalité lorsque qu'on l'écoute une faille spatio-temporelle s'ouvre projetant l'auditeur dans une zone où l'écoulement du temps est plus long; du coup l'album dure 2 heures !
Comment expliquer cela ?
Tout d'abord à cause du flow d'Earl, qui est si lent qu'à un moment j'ai cru qu'il faisait du mime et du mime pour un album de rap c'est pas génial.
Du coup j'ai tenté de me concentrer sur les paroles. Hélas en vain, car s'il rappe lentement Earl rappe monotonement également; je pense que ce type mâche du chewing-gum en lisant l'annuaire plutôt que d'écrire de textes, ce qui est fort c'est que tout le monde n'y voit que du feu.
Musicalement il y a une cohérence avec la partie rappée c'est la lenteur. Après ce sont des beats asthéniques et asthmatiques qui se disputent avec des mélodies faméliques et bon marché. Tout fleure bon le minimalisme rapidement exécuté.
Parlons des featuring qui pourraient relever le niveau. Cela va être vite fait, le virus qui touche Earl est virulent et ses comparses ont été contaminés par la flowlentite et la mélocheapite.
Dans le détail, le premier morceau (Pre) ressemble à une BO de John Carpenter mais en plus minimaliste, c'est peu dire !
Le morceau qui va de Burgundy à Sasquatch (pistes 2 à 7) est trop long (52 minutes) et trop répétitif.
Centurion éveille fugacement l'attention grâce à l'utilisation d'un sample de David Axelrod et déjà usé par Cypress Hill, mais sombre dans les défauts pré-cités.
523 est une purge qui par bonheur ne dure qu'une minute trente.
Uncle Al laisse entrevoir 14 secondes de dynamisme avant de retomber dans les barbituriques (et se terminer rapidement).
Il y a un morceau après mais je me suis endormi pendant un bon quart d'heure, mais à vue de nez je dirai long et chiant.
Molasses et Whoa me sortent de ma torpeur comateuse, éberlué par tant de vivacité je commandite un contrôle anti-dopage d'Earl et des ses acolytes (RZA et Tyler): positif à la camomille, j'en étais sûr, c'est pas du joli-joli !
Heureusement la fine équipe se rattrape avec le pénible Knight, la crainte n'a été que de courte durée, ouf !
Hoarse termine enfin l'album !
Au final un disque vu par les critiques comme profond et dépouillé mais qui n'est que creux et chiant.
C'est le Figaro, que l'on ne peut pourtant pas suspecter de complaisance envers le hip-hop, qui le résume le mieux: "Si Daniel Guichard sortait un album en 2013 on l'appellerait Earl Sweatshirt".
Je m'explique, officiellement il dure environ 45 minutes, mais en réalité lorsque qu'on l'écoute une faille spatio-temporelle s'ouvre projetant l'auditeur dans une zone où l'écoulement du temps est plus long; du coup l'album dure 2 heures !
Comment expliquer cela ?
Tout d'abord à cause du flow d'Earl, qui est si lent qu'à un moment j'ai cru qu'il faisait du mime et du mime pour un album de rap c'est pas génial.
Du coup j'ai tenté de me concentrer sur les paroles. Hélas en vain, car s'il rappe lentement Earl rappe monotonement également; je pense que ce type mâche du chewing-gum en lisant l'annuaire plutôt que d'écrire de textes, ce qui est fort c'est que tout le monde n'y voit que du feu.
Musicalement il y a une cohérence avec la partie rappée c'est la lenteur. Après ce sont des beats asthéniques et asthmatiques qui se disputent avec des mélodies faméliques et bon marché. Tout fleure bon le minimalisme rapidement exécuté.
Parlons des featuring qui pourraient relever le niveau. Cela va être vite fait, le virus qui touche Earl est virulent et ses comparses ont été contaminés par la flowlentite et la mélocheapite.
Dans le détail, le premier morceau (Pre) ressemble à une BO de John Carpenter mais en plus minimaliste, c'est peu dire !
Le morceau qui va de Burgundy à Sasquatch (pistes 2 à 7) est trop long (52 minutes) et trop répétitif.
Centurion éveille fugacement l'attention grâce à l'utilisation d'un sample de David Axelrod et déjà usé par Cypress Hill, mais sombre dans les défauts pré-cités.
523 est une purge qui par bonheur ne dure qu'une minute trente.
Uncle Al laisse entrevoir 14 secondes de dynamisme avant de retomber dans les barbituriques (et se terminer rapidement).
Il y a un morceau après mais je me suis endormi pendant un bon quart d'heure, mais à vue de nez je dirai long et chiant.
Molasses et Whoa me sortent de ma torpeur comateuse, éberlué par tant de vivacité je commandite un contrôle anti-dopage d'Earl et des ses acolytes (RZA et Tyler): positif à la camomille, j'en étais sûr, c'est pas du joli-joli !
Heureusement la fine équipe se rattrape avec le pénible Knight, la crainte n'a été que de courte durée, ouf !
Hoarse termine enfin l'album !
Au final un disque vu par les critiques comme profond et dépouillé mais qui n'est que creux et chiant.
C'est le Figaro, que l'on ne peut pourtant pas suspecter de complaisance envers le hip-hop, qui le résume le mieux: "Si Daniel Guichard sortait un album en 2013 on l'appellerait Earl Sweatshirt".
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