Accéder au contenu principal

Periskop - North (2016)

C'est toujours un peu angoissant le Nord !
Je ne parle pas du nord de la France, mais du vrai Nord celui aux terres froides, dures, recouvertes de neige ou de glace, hanté par des vents glaciaux et plongé une bonne partie de l'année dans une semi-obscurité hostile.
Celui où le moindre nouveau bruit diffus peut représenter une menace, celui aux forêts noires lugubres en hiver, celui où le surnaturel semble si palpable, si proche et si réel, si troublant.
Un lieu où l'on se sent isolé, éloigné de tout, vulnérable, fragile, à la merci de l'indicible terrifiant, un lieu où son pire ennemi n'est autre que son imagination, toujours féconde, prête à envisager mille tourments et catastrophes au moindre souffle nouveau.
Mais est-ce réellement l'imagination qui projette la peur ou bien est-ce une réalité que l'on préfèrerait ne pas voir, taire car trop épouvantable et insoutenable.
Et si ...


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Piero Umiliani - Open space (1970/1973)

De l'insouciance, de la légèreté, un brin de folie et une once de surprise. C'est quitter Rome à bord d'une Alfa Romeo Spider au milieu de la nuit, cheveux au vent, bien accompagné, des bouteilles de Champagne pour tenir la distance. Direction la mer, puis longer la côte, glisser jusqu'au petit matin. La musique à fond jusqu'à ce que ivre d'alcool, de vitesse, de liberté et de fatigue il faille s'arrêter, surtout à cause d'une panne d'essence. Une belle folie, qui en valait la peine ...

Savages - You're my chocolate (2008)

Un Savages peut en cacher un autre. Celui du jour ne s'exprime pas aussi bruyamment que ses homonymes féminines mais ses créations sont tout aussi dignes d'intérêt. Au menu du hip-hop instrumental avec force cordes et cuivres et guitare acoustique tempérée, Savages te l'annonce d'emblée: You're my chocolate Le genre de titre qui te projette instantanément dans un paysage reculé, une foret glaciale du grand nord, un désert brûlant d'où tu veux, mais dans tous les cas ensoleillé. Alors que tu te sentais bien en se lieu un sample vocal féminin, vraisemblablement tiré d'un film, t'annonce une fin du monde apocalyptique avec peu de survivants, un homme et une femme, et mutilés en plus. C'est à ce moment là que tu changes de point de vue, non seulement tu es en train d'écouter une sorte de requiem ultime mais en plus tu es l'un des deux survivants. Tu es loin, loin, loin ... Tu te dis alors que quand même Savages c'est de la bonne dope...