On leur passe devant en les ignorant encore plus que des SDF.
On ne les méprise même pas.
Ils nous indiffèrent, pourtant ils nous ressemblent, en un peu idéalisés, ne vieillissant pas, toujours sveltes, musclés, bien gaulés, à la fois très humains et totalement déshumanisés.
Généralement ils sont vêtus de ce qui est sensé nous faire envie.
Les mannequins, immobiles dans les vitrines des magasins.
Enfin c'est ce que nous croyons.
Car une fois la nuit tombée et les magasins fermés ils s'animent, se mettent à bouger, subrepticement, lentement, se révoltent, veulent leur indépendance.
Puis en bons soldats de la société de consommation dont ils portent hauts et beau les atours, ils vont faire la fête en club pour oublier leur condition et s'enivrer de danse;
Et si nous étions en fait eux ?
On ne les méprise même pas.
Ils nous indiffèrent, pourtant ils nous ressemblent, en un peu idéalisés, ne vieillissant pas, toujours sveltes, musclés, bien gaulés, à la fois très humains et totalement déshumanisés.
Généralement ils sont vêtus de ce qui est sensé nous faire envie.
Les mannequins, immobiles dans les vitrines des magasins.
Enfin c'est ce que nous croyons.
Car une fois la nuit tombée et les magasins fermés ils s'animent, se mettent à bouger, subrepticement, lentement, se révoltent, veulent leur indépendance.
Puis en bons soldats de la société de consommation dont ils portent hauts et beau les atours, ils vont faire la fête en club pour oublier leur condition et s'enivrer de danse;
Et si nous étions en fait eux ?
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