Accéder au contenu principal

The Body - Can carry no weight (2018)

Dans la série kikerev'la je demande The Body.
Des The Body on retiendra la malchance légendaire de leur chanteur, ce type cumule les mauvaises habitudes; la première il porte de jeans slims, la seconde il ne met pas de caleçon.
Aussi, souvent, quand il remonte sa braguette un drame survient, de la peau de coince dans la fermeture éclair d'où son chant spécifique mélange subtil de douleur, de haine le tout en très aigu.
Venons-en à "Can carry no weight", c'est une terre de contraste un rythme presque techno l'inaugure avec en contrepoint des chœurs éthérés intemporels qui semblent provenir tout droit de chez Dead Can Dance, arrive ensuite la voix caractéristique du chanteur guignard puis la guitare abrasive et bruitiste et enfin cette voix grave, profonde au spectre large et quasi liturgique, le morceau se termine, dans le calme,par quelques traces de cordes.
Un choc des opposés dont sort un moment hors du temps ...


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Piero Umiliani - Open space (1970/1973)

De l'insouciance, de la légèreté, un brin de folie et une once de surprise. C'est quitter Rome à bord d'une Alfa Romeo Spider au milieu de la nuit, cheveux au vent, bien accompagné, des bouteilles de Champagne pour tenir la distance. Direction la mer, puis longer la côte, glisser jusqu'au petit matin. La musique à fond jusqu'à ce que ivre d'alcool, de vitesse, de liberté et de fatigue il faille s'arrêter, surtout à cause d'une panne d'essence. Une belle folie, qui en valait la peine ...

Toronto Track Symphony - Livin in da projects (1996)

"You know what I'm talkin' about: playin' music real loud, so the ladies can come over dancin' ..." Tellement simplement entraînant et joyeux qu'on croirait que c'est presque déjà le week-end ...