Impromptu, il entre dans le bar, lance un salut à la cantonade.
Ça c'est la nuit ...
Il braque les regards sur lui, tous semblent penser: que vient-il faire ?
Il ne s'en rend pas compte, préoccupé, il se dirige vers le comptoir, puis lorsqu'il y arrive apostrophe le serveur et passe sa commande.
Il espère qu'il sera célère car il a soif. Enfin soif c'est relatif, il a surtout besoin d'un alcool fort. Le mescal sera parfait.
Les regards ne l'ont pas lâché, ils lui collent littéralement au dos, il sent leur poids.
Ça le stresse ...
Il tente de se rassurer et essaye d'engager la conversation avec le barman en vain.
Finalement son mescal arrive, il le hume, puis en prend une gorgée avec avidité.
Ça le détend ...
Un peu, pas assez en tout cas, il termine son verre en une lampée, le pose bruyamment sur le comptoir et recommande le même.
Et ces satanés regards qui ne le lâchent toujours pas, il n'en peut plus.
Son verre enfin !
Cette fois le barman a un regard stupéfait, incrédule et gêné; il baisse les yeux immédiatement avant de battre en retrait. D'ailleurs il réalise que tous dans la salle l'observent à la dérobée, inquiets, horrifiés, aucun n'osant bouger, leur respiration et leurs mouvements comme suspendus.
Leurs yeux fixant intensément son ventre.
Ça l'inquiète ...
Il baisse à son tour les yeux et alors comprend, lui-même est maintenant saisi d'effroi, il aimerait pouvoir s'abstraire de son corps, rejoindre les autres, en vain, ce n'est plus possible ...
Ça c'est la nuit ...
Il braque les regards sur lui, tous semblent penser: que vient-il faire ?
Il ne s'en rend pas compte, préoccupé, il se dirige vers le comptoir, puis lorsqu'il y arrive apostrophe le serveur et passe sa commande.
Il espère qu'il sera célère car il a soif. Enfin soif c'est relatif, il a surtout besoin d'un alcool fort. Le mescal sera parfait.
Les regards ne l'ont pas lâché, ils lui collent littéralement au dos, il sent leur poids.
Ça le stresse ...
Il tente de se rassurer et essaye d'engager la conversation avec le barman en vain.
Finalement son mescal arrive, il le hume, puis en prend une gorgée avec avidité.
Ça le détend ...
Un peu, pas assez en tout cas, il termine son verre en une lampée, le pose bruyamment sur le comptoir et recommande le même.
Et ces satanés regards qui ne le lâchent toujours pas, il n'en peut plus.
Son verre enfin !
Cette fois le barman a un regard stupéfait, incrédule et gêné; il baisse les yeux immédiatement avant de battre en retrait. D'ailleurs il réalise que tous dans la salle l'observent à la dérobée, inquiets, horrifiés, aucun n'osant bouger, leur respiration et leurs mouvements comme suspendus.
Leurs yeux fixant intensément son ventre.
Ça l'inquiète ...
Il baisse à son tour les yeux et alors comprend, lui-même est maintenant saisi d'effroi, il aimerait pouvoir s'abstraire de son corps, rejoindre les autres, en vain, ce n'est plus possible ...
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