Pavement ou l'amateurisme, bon marché, foutraque, spontané et jouissif érigé comme ligne directrice.
S'il fallait résumer Pavement ce serait à peu près:
Les guitaristes jouent à peu près de la guitare (plutôt minimaliste et bruitiste tendance Sonic Youth comme modèle), souvent sur une corde et avec deux doigts au plus.
Le bassiste brille par son absence (à cette époque, 1990, il n'y en avait pas), donc son jeu est difficilement critiquable.
Le batteur est à peu près batteur, parfois il est même dans le rythme, parfois il est trop bourré, parfois il est fantomatique.
Les vocaux sont à peu près chantés (ou pas du tout ou mal) ou bien parlés.
Les paroles ont rarement un sens compréhensible par quelqu'un d'autre que celui qui les a écrites.
La production, euh ! Elle n'est même pas à peu près esquissée, plus minimal ce serait oublier d'enregistrer les sessions ...
En résumé du grand n'importe quoi comme mode de fonctionnement, une haute maitrise du fortuit érigée comme base de travail. Après ce portrait on pourrait s'attendre au dans le meilleur des cas à du rien sous forme de bruits divers et variés. Et bien non potentialisant leurs trois fois rien de maitrise Pavement réussit à faire des morceaux, des Ep's et albums qui tiennent la route. Balèzes les lascars !
S'il fallait résumer Pavement ce serait à peu près:
Les guitaristes jouent à peu près de la guitare (plutôt minimaliste et bruitiste tendance Sonic Youth comme modèle), souvent sur une corde et avec deux doigts au plus.
Le bassiste brille par son absence (à cette époque, 1990, il n'y en avait pas), donc son jeu est difficilement critiquable.
Le batteur est à peu près batteur, parfois il est même dans le rythme, parfois il est trop bourré, parfois il est fantomatique.
Les vocaux sont à peu près chantés (ou pas du tout ou mal) ou bien parlés.
Les paroles ont rarement un sens compréhensible par quelqu'un d'autre que celui qui les a écrites.
La production, euh ! Elle n'est même pas à peu près esquissée, plus minimal ce serait oublier d'enregistrer les sessions ...
En résumé du grand n'importe quoi comme mode de fonctionnement, une haute maitrise du fortuit érigée comme base de travail. Après ce portrait on pourrait s'attendre au dans le meilleur des cas à du rien sous forme de bruits divers et variés. Et bien non potentialisant leurs trois fois rien de maitrise Pavement réussit à faire des morceaux, des Ep's et albums qui tiennent la route. Balèzes les lascars !
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