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The Feelies- Loveless love (1980)

Peut-on fermer le bouton du haut de son polo et faire de la bonne musique ?
Le bon sens inciterait à répondre non. Pourtant l'écoute des Feelies prouve que oui.
Ils ne facilitent pas la tache les bougres sur ce premier album.
Des gueules de puceaux à vie, des dégaines à faire passer ma grand mère pour Marilyn Manson, un nom de groupe à la mord moi l'nœud (bien qu'inspiré par Aldous Huxley), une pochette laide (et dire qu'a en croire les notes de pochette deux(?!) clampins se sont associés pour pondre ça, j'espère que depuis ils ont été condamnés à vendre des voitures d'occase au Nebraska).
Mieux vaut se concentrer sur leur musique et sur Loveless Love. Pour résumer à mes oreilles c'est du Sonic Youth mâtiné de Télévision (en un peut plus clean, il ne faut pas exagérer). Des guitares cristallines et répétitives mais fougueuses  et hardies, une batterie primaires (un peu le même rythme que Catholic block de Sonic Youth mais en plus lent), un chant étonnamment grave compte tenu de leur tronches de pré-pubères.


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