Accéder au contenu principal

Turzi - A notre père (2007)

C'est pour critiquer mais ils ne sont pas doués, les cathos.
Ils se plaignent que les églises soient vides, que les fidèles désertent. Mais en même temps ils ne font rien pour les remplir.
Non les cocos, il faut évoluer et arrêter vos conneries.
Prenez exemple sur Turzi qui sait allier tradition et innovation. Il prend un classique de la liturgie, le "Notre père" et le rend mystique, hypnotique, limite sexy en l’enveloppant d'une rythmique krautrock, en lui adjoignant guitare addictive et plainte contemplative sur fond de mysticisme indien.
Alors suivez mes conseils en premier lieu plutôt que des hosties fadasses proposez au moins des Pringles au mieux des excta', même chose pour le vin, déjà ça fait un peu rat qu'il n'y ait qu'une seule personne qui puisse s'arsouiller, ensuite faudrait voir à proposer une carte un peu plus fournie, Redbull/vodka, mojito, cocktail champagne, des pinards de petits producteurs du coin ...
Pour la disposition des lieux, l'autel c'est pas mal, mais virez la déco surchargée et mettez deux platines et un dj, vous verrez avec un bon son et une bonne playlist ça va attirer du monde.
L'idée de l'after/brunch du dimanche matin est super bonne c'est un créneau stratégique.
Par contre gros point noir sur le Mc. Là ce n'est pas possible, il faut un gars plus dynamique, plus enjoué, moins moralisateur, c'est louable d'avoir mis un travelo en robe longue pour faire genre ouvert d'esprit, mais un bon rappeur ou une toaster jamaïcain je vous assure que ce serai mieux, plus vivant.
Les bancs en rangées c'est un peu austère et pas assez cosy, des petits salons confortables,plus intimes ça l'ferait plus.
La déco kitch pourquoi pas c'est un genre.
Enfin gros point positif sur les vitraux, effet psychédélique garanti, bravo, quant vous voulez vous y arrivez.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Koudlam - Benidorm dream (2014)

Alors que, bien située dans le cotes espagnoles, avec un climat clément et méditerranéen, Benidorm pourrait être une sorte de paradis; hélas c'est plutôt une sorte de furoncle, une boursouflure bruyante et putassière. Sérieusement à moins d'aimer l'urbanisation intensive, la promiscuité, la bière chaude, la musique nocturne criarde, les filles et les garçons vulgaires qu'irait-on y faire ? Éventuellement rire des futurs mélanomes des anglais nombreux, ivres morts, endormis sur les plages et rougeoyant (cuisant) à 13h en plein soleil, se moquer des vieux qui pensent promener leur chien alors que ce sont les chiens qui font faire leurs besoins à leur vieux, pouffer vers 3h du mat' quand des gars proches du coma éthylique espèrent "faire des rencontres" dans des peep show ou des sex shop et se livrer aux joies de la copulation, alors qu'ils ne sont plus en état ni de lever un verre, ni leur queue ... Comme le dit avec justesse Koudlam: "it's

Shackleton & Ernesto Tomasini - Rinse out all the contaminants (2016)

Psalmodie moderne pour liturgie contemporaine. Shackleton et ses ambiances solennelles post-apocalyptiques, lentes et profondes s'allie au fantasque chanteur italien, plutôt grave ici, Ernesto Tomasini. Il en ressort ce "Devotional songs" , rituel initiatique sonore aux teintes multiples, toujours envoutantes et immersives. Avec en guise d'introitus à cette messe pour le temps présent dégénéré "Rinse out all the contaminants" ...