Si la techno hardcore et ses beats ultra speedés avait un peu plus de nuances et savaient se mettre, parfois, en retrait et se parer d'atours sombres et vénéneux, DEFCE n'aurait aucune raison d'exister.
Un marteau pilon principal qui concasse à 185 bpm, dixit DEFCE eux-même, mais tout en nuance sachant se faire oublier, serpentant avec d'autres rythmes décrivant des arabesques mais toujours présent. S'ajoute une vibration sombre qui zèbre le morceau, le marquant de son sceau lugubre et par dessus, ou dessous (on ne sait trop), des tentatives avortées de policer cette ensemble brut, de le polir en vain.
Il subsiste toujours ce sentiment de décrépitude, cette impression de cataclysme imminent, cette certitude d'avoir touché le fond et d'être condamné à errer dans cet enfer mécanique, dissonant, fétide, moite et crasseux, où le péché semble une rédemption.
Un marteau pilon principal qui concasse à 185 bpm, dixit DEFCE eux-même, mais tout en nuance sachant se faire oublier, serpentant avec d'autres rythmes décrivant des arabesques mais toujours présent. S'ajoute une vibration sombre qui zèbre le morceau, le marquant de son sceau lugubre et par dessus, ou dessous (on ne sait trop), des tentatives avortées de policer cette ensemble brut, de le polir en vain.
Il subsiste toujours ce sentiment de décrépitude, cette impression de cataclysme imminent, cette certitude d'avoir touché le fond et d'être condamné à errer dans cet enfer mécanique, dissonant, fétide, moite et crasseux, où le péché semble une rédemption.
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