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Shoulders - The fun never stops (1993)

Alors que semble poindre la fin du monde, avec une date assez approximative (comprise entre aujourd'hui, demain et dans plusieurs milliards d'années, faudrait voir à affiner un peu les cocos, ça fait pas très sérieux!) et que les plus grandes sommités scientifiques mondiales en la matière, telles Paco Rabanne et Elisabeth Tessier, restent étonnement muettes, des questions primordiales se posent:
  • Faut-il prévoir quelque chose pour le réveillon ?
  • Puis-je envoyer chier mon patron sans craindre de représailles sur ma carrière dans la boite ?
  • Y a-t-il un intérêt à envoyer, pour les plus précoces, des cartes de vœux ?
  • Faut-il payer sa prime d'assurance ? 
  • Comment mon assurance remboursera les dégâts après la fin du monde ?
  • Est-ce que la fin du monde va accélérer le réchauffement  climatique ?
  • Ai-je bien fait d'envoyer les arrhes pour ma location estivale ?
  • Faut-il faire des provisions de PQ des fois qu'on survive ? Car on serait bien emmerdé, au sens littéral du terme, en cas de survie et de pénurie.
  • La 4G ça vaut le coup ou bien je garde mon vieux Nokia 5210 ?
  • Et enfin la question essentielle: qu'écouter pour la fin du monde ?
J'avoue que c'est la dernière question qui me tourmente le plus. Plusieurs titres me sont venus à l'esprit, Polnareff et "On ira tous au paradis", les Doors avec "The end", Nick Cave & The Bad Seeds & Co, "Death is not the end", ou plus récent  Shackleton "Death is not final"...
Finalement ce sont les Shoulders qui l'emportent avec "The fun never stops" morceau tragi-comique, oscillant entre les Pogues, Tom Waits et une fanfare de carnaval de la Nouvelle Orléans.Au menu, une fin festive, enjouée, bordélique, éthilique, carnavalesque, burlesque avec un soupçon de gravité malgré tout.
Donc comme le disent bien les Shoulders:
"Life is champagne,
and we're the bubbles that won't pop.
We feel no pain,
'cause the fun never stops."



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