L'animal Henry Rollins en action.
Imaginez le bougre sur scène, en short, sueur et tatouages dehors, vociférant, hurlant, haranguant, tous muscles tendus, ramassé, prêt à bondir sur son public tel un fauve de concert.
Pour le canaliser: un forgeron en guise de batteur, à la frappe lourde, puissante et lente et également un psychopathe maniaque de la corde acérée et précise à la basse.
Pour l'exciter, mais le faut-il, un dompteur dont le fouet est remplacé par une guitare versatile, cinglante souvent, presque chatoyante parfois, toujours affutée.
Pour faire monter la pression Rollins aborde ses thématiques de l'aliénation de l'individu, de l'oppression mentale par un pouvoir invisible, indéfini et innommable, coercitif, invasif et hostile; tout l'art de Rollins étant réside en ce numéro de funambule toujours sur le point de sombrer dans la paranoïa pathétique mais se rattrapant au dernier moment.
Imaginez le bougre sur scène, en short, sueur et tatouages dehors, vociférant, hurlant, haranguant, tous muscles tendus, ramassé, prêt à bondir sur son public tel un fauve de concert.
Pour le canaliser: un forgeron en guise de batteur, à la frappe lourde, puissante et lente et également un psychopathe maniaque de la corde acérée et précise à la basse.
Pour l'exciter, mais le faut-il, un dompteur dont le fouet est remplacé par une guitare versatile, cinglante souvent, presque chatoyante parfois, toujours affutée.
Pour faire monter la pression Rollins aborde ses thématiques de l'aliénation de l'individu, de l'oppression mentale par un pouvoir invisible, indéfini et innommable, coercitif, invasif et hostile; tout l'art de Rollins étant réside en ce numéro de funambule toujours sur le point de sombrer dans la paranoïa pathétique mais se rattrapant au dernier moment.
Commentaires
Enregistrer un commentaire