Accéder au contenu principal

The Faint - Agenda suicide (2001)

Le fond et la forme.

La forme: un "salaryman" zélé qui se rend compte de la vacuité de sa vie, passée à travailler avec ardeur pour se fondre dans le moule et avoir sa villa Mon Plaisir ou sa Maison, sucrée maison ...
Face à ce désarroi existentiel, ne voyant d'échappatoire, notre "salaryman" exemplaire, ne voit qu'une solution, quelque peu radicale et définitive: l'autolyse.

Le fond: la musique;de la guitare nerveuse post punk, des synthés sombres new wave, le tout boosté par des amphétamines électro saturées, un relent de synth pop pour faire larmoyer et le tour est joué.
La chant un mélange entre un Robert Smith sous Prozac et alcool et une contrefaçon de Trent Reznor énervé par une camomille tiédasse, pas folichon mais passable.

L'ensemble se laisse écouter mais pas au point de vouloir se farcir le reste de l'album ...


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Piero Umiliani - Open space (1970/1973)

De l'insouciance, de la légèreté, un brin de folie et une once de surprise. C'est quitter Rome à bord d'une Alfa Romeo Spider au milieu de la nuit, cheveux au vent, bien accompagné, des bouteilles de Champagne pour tenir la distance. Direction la mer, puis longer la côte, glisser jusqu'au petit matin. La musique à fond jusqu'à ce que ivre d'alcool, de vitesse, de liberté et de fatigue il faille s'arrêter, surtout à cause d'une panne d'essence. Une belle folie, qui en valait la peine ...

Toronto Track Symphony - Livin in da projects (1996)

"You know what I'm talkin' about: playin' music real loud, so the ladies can come over dancin' ..." Tellement simplement entraînant et joyeux qu'on croirait que c'est presque déjà le week-end ...