Accéder au contenu principal

Dj Cam - Lost Kingdom (1996)

Dj Cam, "l'homme qui fait pleurer les platines" comme il était présenté à l'époque.
Un des artisans de ce fourre-tout qu'était la French touch. En fait il faudrait parler de hip-hop essentiellement instrumental à ambiances vaporeuses et introspectives.
Avec le titre Lost Kingdom on n'est plus dans le purement instrumental, il y a un chanteuse indienne (?) dont la voix ressemble parfois à la plainte d'un animal dépressif et tourmenté, du genre un chien émasculé à qui on donnerait une chienne en chaleur en pâture et par pure méchanceté du viagra. Mais cette voix s'accorde bien avec l'ambiance un peu sombre et légèrement mystique du titre, option royaume ancien et lointain perdu (je devrai lui suggérer ce titre: Le Royaume Perdu).
Donc l'histoire triste d'une princesse déchue qui pleure son ancien royaume et sa vie perdue.

Mais revenons en à Dj Cam, après le succès foudroyant de cet album il enchaine les concerts, dj shows et autres performances scéniques et fatigantes pendant 2 ans, physiquement à bout il n'a jamais aussi bien porté son nom Dj Came, drogué à l'os, il pète un câble, vend sa vieille BX custom et décide de partir élever des dromadaires sur l'île de Paques; cela sera un échec, il n'y a pas assez de sable. Il se remet à la musique et sort un nouvel album avant de se reconvertir dans la réparation à domicile de grille-pains avec le succès qu'on lui connait étant maintenant coté au NASDAQ et 37ème fortune des USA.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

No Suicide Act - No Suicide Act (2023)

Bru(i)t X Noir Une arrivée, un retour aussi inattendu que bruitiste et engagé. L'association de FranXoa la voix des Bérus et de Madsaxx le saxo, d'entre-autres, Ukandanz pour un Ep constitué de 2 nouveaux titres et de 3 reprises des Bérurier Noir. La voix de FranXoa n'a pas changé, toujours aussi écorchée, enragée posée et forte. Le sax de Madsaxx est lui maltraité, trituré, déformé pour devenir un soufflement électronique saturé menaçant. Forcement une boite à rythmes vient assurer les beats. Au programme 4 reprises des Bérus, ou plutôt 4 relectures avec actualisation des paroles afin de rester dans l'air du temps et un nouveau track.  Un Nada 2024 inaugural qui ne lâche rien aux préoccupations de l'instant les milichiens sont toujours là mais le contrôle est facial et social, la NSA n'est pas loin ...  Suit le peu connu En Pensant , plus posé musicalement mais très tourmenté dans ses thématiques.  Arrive l'inédit Death Life Blues sorte d'hommag...

Les Olivensteins - Fier de ne rien faire (1979)

La lutte par la fainéantise ! Il y en a marre de cette incantation au travail, plus, plus longtemps, bientôt jusqu'à la mort, voire même après; parti comme c'est tu vas léguer des trimestres à cotiser à tes gamins ... Allez vous faire bien cuire le cul ! C'est pas ça la vie.  La vie c'est contempler les étoiles pendant qu'on le peut encore, c'est refaire le monde avec des gens autours d'un verre, c'est se balader dans la nature, c'est faire l'amour, c'est lire  ... Alors il est grand temps de faire "l'éloge de l'oisiveté" , de revendiquer "le droit à la paresse" , de faire "l'apologie la paresse" et de voir cette "paresse comme vérité effective de l'homme" . Soyons fier de ne rien faire ! Je veux ce disque !     Euthanasie - Fier - Négatif : Ep by Les Olivensteins

Piero Umiliani - Open space (1970/1973)

De l'insouciance, de la légèreté, un brin de folie et une once de surprise. C'est quitter Rome à bord d'une Alfa Romeo Spider au milieu de la nuit, cheveux au vent, bien accompagné, des bouteilles de Champagne pour tenir la distance. Direction la mer, puis longer la côte, glisser jusqu'au petit matin. La musique à fond jusqu'à ce que ivre d'alcool, de vitesse, de liberté et de fatigue il faille s'arrêter, surtout à cause d'une panne d'essence. Une belle folie, qui en valait la peine ...