Une peinture à quatre mains, voila à quoi me fait penser cette
collaboration. D'un coté Murcof qui s'occupe du paysage, de l'autre
Truffaz qui vient ajouter les détails, c'est une vision un peu globale,
les rôles ne sont pas aussi clairement et aussi simplement définis.
Le jeu de Truffaz oscille entre Miles Davis et Jon Hassell, un jeu de trompette dépouillé tout en finesse et en subtilité (et en effets variés: écho, delay, wah wah ...) qui s'accorde parfaitement aux paysages sonores électroniques, eux aussi tout en retenue, de Murcof.
Erik Truffaz: trompette, voix.
Murcof: autres sons.
Trois morceaux:
Al mediodia, la mi-journée, quand la chaleur commence à devenir suffocante. Un rythme lent qui commence un peu comme du Ennio Moricone, avec la scène du "duel" à trois ( dans le Bon la Brute et le Truand) et la mélodie de la montre à gousset; puis peu à peu la vie prend forme, l'animation se fait, avant que le soleil de plomb ne calme les ardeurs.
Good news from the desert, ce titre commence par un drone (une parabole du désert vaste et répétitif ?), viennent se greffer des échos de trompette mutante, puis pièce par pièce la rythmique rentre dans le morceau, la trompette devient guitare jusqu'à un point de rupture vers 8'20" prélude à une fin apaisée.
Avant l'aube, un titre frais et humide, comme avant le lever du soleil, quand en été (j'ai arbitrairement décidé que se titre se passait en été) il subsiste un peu de rosée. Tout est calme, encore endormi. Puis peu à peu, lentement, c'est le commencement de la journée, le soleil se lève serein, à Mexico, bientôt la ville va s'animer.
Le jeu de Truffaz oscille entre Miles Davis et Jon Hassell, un jeu de trompette dépouillé tout en finesse et en subtilité (et en effets variés: écho, delay, wah wah ...) qui s'accorde parfaitement aux paysages sonores électroniques, eux aussi tout en retenue, de Murcof.
Erik Truffaz: trompette, voix.
Murcof: autres sons.
Trois morceaux:
Al mediodia, la mi-journée, quand la chaleur commence à devenir suffocante. Un rythme lent qui commence un peu comme du Ennio Moricone, avec la scène du "duel" à trois ( dans le Bon la Brute et le Truand) et la mélodie de la montre à gousset; puis peu à peu la vie prend forme, l'animation se fait, avant que le soleil de plomb ne calme les ardeurs.
Good news from the desert, ce titre commence par un drone (une parabole du désert vaste et répétitif ?), viennent se greffer des échos de trompette mutante, puis pièce par pièce la rythmique rentre dans le morceau, la trompette devient guitare jusqu'à un point de rupture vers 8'20" prélude à une fin apaisée.
Avant l'aube, un titre frais et humide, comme avant le lever du soleil, quand en été (j'ai arbitrairement décidé que se titre se passait en été) il subsiste un peu de rosée. Tout est calme, encore endormi. Puis peu à peu, lentement, c'est le commencement de la journée, le soleil se lève serein, à Mexico, bientôt la ville va s'animer.
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