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Ol' Dirty Bastard - Raw hide (clean version) (1995)

La production minimale et aride, mais d'une efficacité rare, du RZA, le flow halluciné et totalement déglingué de l'imprévisible Ol' Dirty, celui précis et posé de Raekwon, celui alangui et brumeux de Method Man.
Rien que cela ça pose un morceau.
Mais le meilleur reste à venir: la pudibonderie, la censure de la "clean version", qui font que les "fuck", "suck", "niggas", "heroin" se retrouvent effacés, mais là où un infâme bip aurait pourri considérablement le titre, nos gais lurons optent pour des poétiques et un brin surréalistes bruitages aussi variés que des cris d'animaux (aigle, cheval ...), des coups de fouet et autres joyeusetés.
Les propos initiaux restant majoritairement compréhensibles même pour un non anglophone.
Un joli pied de nez !


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