Voix ayant subi des modifications transgéniques (il magnifie la voix de Brandy, lui conférant un charme éthéré et une légèreté bien sentie), basse à écouter impérativement sans casque et à fort volume pour en apprécier/ressentir la puissance physique, rythmique de jungle/2step bâtarde et imparable (mais c'est le propre du dubstep), une touche de brouillard triste londonien, 2-3 zigouigouis pour distraire l'oreille, un relent de trip-hop Portisheadien, il ne manque plus qu'un peu de pollution, la tombée de la nuit et des lumières de la ville qui s'allument, les feux des voitures coincées dans le bouchons et vous voilà habillé pour l'hiver avec ce petit bijou.
C'est l'histoire d'un Allemand qui n'a pas trop de chance. Il vient en France peut-être pour y passer d'agréables et reposantes vacances et pas de chance il se retrouve, par un malencontreux hasard, enfermé dans sa chambre d'hôtel avec pour seule compagnie ineffable station de radio "Rire et Chansons" qui partage son antenne entre comiques rarement drôles et musiques rarement bonnes. Alors que d'aucuns seraient devenus fous après avoir entendu des heures et des heures de Bigard et Lagaff entrecoupés par les "Démons de minuit" et du Christophe Maé, Ian voit en cette malchance une contrainte quasi oulipienne et réussit à tirer la substantifique moelle d'un sketch d'Elie et Dieudonné et d'une chanson de Michel Jonasz. Le résultat est improbable et loufoque: un sample qui sonne presque comme un forró brésilien alors que pas du tout en fait, Elie qui serine, de manière un peu monomaniaque, "je suis seul dans cette maiso
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