Un jour un musicien, assez allumé, alors qu'il mange des raviolis maison fourrés au LSD est traversé par quelques idées.
Dont celle-ci: faire un morceau long (15 minutes selon le cahier des charges) de musique psychédélique en pensant faire le hit disco ultime, histoire de se compliquer un peu la tâche il s'invente la contrainte de faire sonner ce morceau comme s'il avait été produit par des musiciens grecs ou romains au Ier siècle avant JC.
Du coup il convie un percussionniste, un batteur et un bassiste gavés aux psylos, il donne une trompette à un ami garagiste, il récupère un synthé défoncé et désaccordé, ainsi qu'un vieux prototype de micro moyennement opérationnel, il appuie au hasard sur les touches produisant des sons inattendus et chante persuadé qu'il va égaler Donna Summers alors qu'il ressemble plus à mon évier qui se débouche.
Évidement rien ne se passe comme imaginé, musicalement le disco flamboyant est loin et à vue de nez c'est le psychédélisme erratique qui l'a largement emporté.
Cependant c'est bigrement entrainant, pour ne pas dire hypnotique et finalement un irrépressible envie de danser saisie l'auditeur, une danse qui ressemble plus à une gesticulation désarticulée due à une absorption massive de dérivés de l'ergot de seigle pour ne pas dire épileptique qu'à une danse harmonieuse mais qui est un exutoire salutaire.
Dont celle-ci: faire un morceau long (15 minutes selon le cahier des charges) de musique psychédélique en pensant faire le hit disco ultime, histoire de se compliquer un peu la tâche il s'invente la contrainte de faire sonner ce morceau comme s'il avait été produit par des musiciens grecs ou romains au Ier siècle avant JC.
Du coup il convie un percussionniste, un batteur et un bassiste gavés aux psylos, il donne une trompette à un ami garagiste, il récupère un synthé défoncé et désaccordé, ainsi qu'un vieux prototype de micro moyennement opérationnel, il appuie au hasard sur les touches produisant des sons inattendus et chante persuadé qu'il va égaler Donna Summers alors qu'il ressemble plus à mon évier qui se débouche.
Évidement rien ne se passe comme imaginé, musicalement le disco flamboyant est loin et à vue de nez c'est le psychédélisme erratique qui l'a largement emporté.
Cependant c'est bigrement entrainant, pour ne pas dire hypnotique et finalement un irrépressible envie de danser saisie l'auditeur, une danse qui ressemble plus à une gesticulation désarticulée due à une absorption massive de dérivés de l'ergot de seigle pour ne pas dire épileptique qu'à une danse harmonieuse mais qui est un exutoire salutaire.
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