Une boite à rythme, des guitares dissonantes, stridentes et rudimentaires, ça vous évoque quelque chose ... il faut rajouter des claviers un poil pompiers, des samples foutraques, une voix de canard égorgé pour parfaire le tableau. Préciser que nos lascars sont anglais, qu'ils manient l'ironie, le second degré au minimum, l'art du jeu de mot laid (ou génial), la référence typiquement anglaise, du coup ma maitrise limité de leur idiome ne me permets de ne saisir qu'une partie de leur verve, d'autant que les références à des évènements spécifiques au pays et connus par les anglais seuls n'arrange rien.
De là à en déduire qu'il faut être grand breton pour apprécier Carter USM il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir mais ça aide à les comprendre.
Artistiquement parlant c'est la grand écart entre les aspirations pop et maniérées de Bowie ou des Pet Sshop Boys et la crasse je-m'en foutiste des Sex Pistols, à moins que ce ne soit l'inverse voire quelque chose d'encore différent. En effet même si la gouaille est toujours présente, tout comme un engagement politique dans les textes (prompts à évoquer le sordide, l'injuste, l'odieux pour mieux le dénoncer), la sensibilité n'est jamais loin, il subsiste toujours une part de fragilité, de fatalité triste, de résignation révoltée dans la voix de Jim Bob (il faut absolument écouter sa version de The impossible dream).
Et puis "The music that nobody likes" je me sens un peu concerné ...
De là à en déduire qu'il faut être grand breton pour apprécier Carter USM il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir mais ça aide à les comprendre.
Artistiquement parlant c'est la grand écart entre les aspirations pop et maniérées de Bowie ou des Pet Sshop Boys et la crasse je-m'en foutiste des Sex Pistols, à moins que ce ne soit l'inverse voire quelque chose d'encore différent. En effet même si la gouaille est toujours présente, tout comme un engagement politique dans les textes (prompts à évoquer le sordide, l'injuste, l'odieux pour mieux le dénoncer), la sensibilité n'est jamais loin, il subsiste toujours une part de fragilité, de fatalité triste, de résignation révoltée dans la voix de Jim Bob (il faut absolument écouter sa version de The impossible dream).
Et puis "The music that nobody likes" je me sens un peu concerné ...
Commentaires
Enregistrer un commentaire