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Mono - Penguin Freud (1997)

Peut-on être anglais et réussir à faire de la bossa nova ?
Si l'on considère que Mono a su capturer l'essence de ce genre tout en y apportant son originalité alors oui, si l'on est puriste (et un peu obtus ou à cheval sur l'orthodoxie) non.
Mono reprend des codes de la bossa nova, la langueur et la tristesse de leur modèle brésilien mais en y ajoutant la brume et le spleen anglais.
Au final avec Penguin Freud c'est une rythmique hip-hop ralentie quelques scratchs, de subtiles percussions fleurant bon le Carlos Antonio Jobim, tout comme le piano d'ailleurs (mais pas tout le temps) des cordes, quelques espagnolades piquées à Gil Evans, un sample d'ambienteur et enfin cet aveu final qui fait le sel de ce morceau: "vivo pensando pensando por dias sem fim"


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